Les étudiants de l’UNIKIS exigent la libération de leur collègue arrêté le 19 septembre

Une forte tension a été observée toute la journée du samedi 24 septembre  au campus universitaire de l’Université de Kisangani (UNIKIS), où les étudiants ont manifesté pour réclamer la libération sans condition de l’un de leurs, arrêté  par la police avec les autres membres des partis de l’opposition lundi 19 septembre lors de la manifestation de l’opposition. La police a tiré des coups de feu de sommation pour les empêcher de marcher jusqu’au centre-ville.

Le mouvement a commencé le matin au sein du campus universitaire devant le bâtiment administratif de l’UNIKIS. En début d’après-midi, les étudiants ont barricadé l’entrée au campus. Puis, ils ont érigé  deux autres barricades sur la voie publique.

En outre, les manifestants ont quitté le campus pour se diriger vers le centre-ville.

C’est alors que les éléments de la police ont dû les empêcher en tirant des gaz lacrymogènes et des coups de feu de sommation.

Le gouverneur de province a dû convoquer d’urgence les autorités académiques, accompagnées des représentants des étudiants.

Ces derniers réclament la libération de leur camarade de première année de Licence en Droit.

A l’issue des pourparlers, les autorités locales ont demandé aux étudiants d’introduire une requête demandant à la justice la liberté provisoire de l’étudiant en prison.

Cette proposition n’a pas plu aux étudiants. Cependant, ce dimanche un calme apparent est observé au campus universitaire.

 

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