Kampala a saisi Kinshasa le week-end dernier sur une éventuelle présence des terroristes à Beni au Nord-Kivu. "Le ministre congolais de la défense a été saisi par l’Ouganda pour dire qu’il y aurait des terroristes qui seraient entraînés sur notre sol et qui se seraient positionnés vers le pont Semliki, en attente d’attaquer l’Ouganda", explique le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku.
Selon le gouverneur, le ministre congolais de la Défense a saisi, à son tour, le Mécanisme conjoint de vérification de la Conférence internationale sur la région des Grands-Lacs (CIRGL) à ce sujet.
"Comme c’est une question importante et qui risque d’opposer les deux pays, le ministre de la défense a écrit au Mécanisme conjoint de vérification pour que, rapidement, ce mécanisme se transporte sur le lieu à Beni, particulièrement sur le pont Semliki", a faoit savoir M. Paluku.
En réaction, l’ONG congolaise CEPADHO estime que Kampala cacherait quelque chose derrière ces allégations. Son coordonnateur affirme que cela fait des années que des rebelles ADF ougandais commettent des exactions sur les populations congolaises, sans que cela ne préoccupe le gouvernement ougandais.
Comment analyser cette situation?
Invités
Maitre Feller Lutahishirwa, Vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu.
Maitre Omar Kavota, coordonnateur et directeur exécutif du « Centre d’études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’Homme »CEPHADO, une Ong congolaise basée au Nord-Kivu.
Joseph Kongolo, analyste politique.
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