Nord-Kivu: situation sécuritaire toujours préoccupante à Mutanda

La situation sécuritaire et humanitaire reste précaire et imprévisible jusqu’au samedi 11 février dans la partie ouest du groupement Mutanda dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Au moins  trois agglomérations de la zone restent vidées de leurs habitants. Le gouvernement provincial et les notables locaux disent s’activer pour stabiliser la zone.

Quelques habitants retournent timidement dans les villages Bwalanda, Kikuku et Kishishe depuis vendredi, indique le chef de groupement Mutanda, Mwami Silusawa Alexis. Selon lui, d’autres habitants de ces dits villages reviennent la journée pour s’approvisionner en vivres et retournent le soir dans les villages voisins qui sont encore plus sécurisés.

Cette situation est consécutive aux quatre attaques successives des milices ethniques, entre le 1er et le 7 février, contre les villages Bwalanda et Kikuku. Ces attaques avaient causé la mort de quatre civils, un militaire FARDC, un agent de la Direction générale de la migration (DGM) et un élément de la Police nationale congolaise (PNC). Elles ont de nouveau créé un climat de méfiance entre communautés locales, hutue et nande.

D’après des sources du Baraza la wazee et la société civile de Mutanda, les notables hutus et nande sont en pourparlers depuis jeudi à Goma pour trouver des mécanismes pour stabiliser la zone et restaurer la confiance entre communautés locales.

De son côté, la Cellule provinciale d’appui à la pacification, (CEPAP) a annoncé la tenue, en début de semaine prochaine, d’un dialogue social à Bwalanda.

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