Tshopo: début de la sensibilisation pour l’enrôlement des électeurs

Le président de la Commission nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, a lancé officiellement samedi 11 février à Kisangani la campagne de sensibilisation de la population en vue de l’opération d’enrôlement des électeurs, qui intervient très bientôt dans la province de la Tshopo.

Environ 1,4 million d’électeurs sont attendus  dans la Tshopo. Selon le patron de la CENI,  la province compte au total 648 centres d’inscriptions avec 711 kits électoraux en cours de déploiement.   Corneille Nangaa, en appelle à la «mobilisation tous azimuts» pour que la population s’enrôle massivement pendant l’opération d’identification des électeurs.

Corneille Nangaa estime qu’une forte participation populaire va entrainer l’augmentation du nombre de députés:

«Nous avons exhorté les uns et les autres à une mobilisation générale. L’enrôlement est obligatoire, mais c’est le vote qui ne l’est pas. La répartition des sièges sera bien entendu tributaire du nombre d’enrôlés.  [Pour] l’enrôlement, il n’y a pas d’opposition, il n’y a pas de majorité, il n’y a pas de société civile. C’est un problème qui concerne toute la province de la Tshopo».

Plusieurs préoccupations ont été soulevées par les participants à la cérémonie, notamment le sort des électeurs d’un village querellé entre la province de la Tshopo et celle du Maniema. Selon des témoignages des habitants de ce village, la plupart affirment avoir été enrôlé de force au Maniema.

A la question de savoir si ces électeurs se réclamant de la Tshopo peuvent s’enrôler de nouveau, Corneille Nangaa a réagi:

«Un électeur ne peut être inscrit qu’une et une seule fois. Mais, lorsque d’aventure on trouve qu’il est deux ou trois fois inscrit, nous procédons à la radiation de certaines inscriptions et nous gardons la dernière».

Le président de la CENI a également échangé avec les autorités provinciales les questions d’ordre sécuritaire de nature à perturber le bon déroulement de l’opération d’enrôlement des électeurs dans la Tshopo.

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