Échec sur l’arrangement particulier : le Rassemblement se prononce mardi

Que compte faire le Rassemblement de l'opposition après l’échec des discussions sur les modalités d'application de l'accord du 31 décembre? Félix Tshisekedi, président de cette plate-forme, a promis une réponse ce mardi 28 mars. Lundi soir, il a pris acte de l’abandon de la médiation des évêques catholiques, qui n'ont pas réussi à concilier les points de vue divergents de la majorité et de l'opposition sur le mode de désignation du Premier ministre et du président du Conseil national de suivi de l'accord.

«Je vous donne rendez-vous à la 10e rue à Limete [au siège de l’UDPS]. Le Rassemblement va communiquer sa position à la fois sur la situation politique et toute la situation générale en RDC», a annoncé Félix Tshisekedi.

Il dit se tourner vers la possibilité «de continuer à chercher le bien-être du peuple congolais».

D’après lui, l’accord du 31 décembre est intervenu suite au refus de la Majorité présidentielle d’organiser les élections, en violation de la Constitution, et la même Majorité refuse de mettre en pratique ledit accord.

«Nous avons fait tout ce qui était possible pour essayer de trouver une solution à cette crise. Comme vous le savez, cette crise est due au fait qu’on n’a pas respecté la constitution et on n’a pas organisé les élections. Nous sommes allés le plus loin que pouvait se permettre la compréhension de la chose politique », a indiqué Félix Tshisekedi.

Le consensus reste possible

Même si l’arrangement n’a pas été signé, la Majorité au pouvoir dit croire que le consensus reste possible, assure Geneviève Inagosi, membre de la MP, qui s’exprimait peu avant la clôture de la plénière.

«Même si on ne signait pas aujourd’hui, nous allons continuer à échanger pour arriver à un consensus», a-t-elle affirmé.

Les travaux de l’arrangement particulier ont été clôturés sans que les parties prenantes ne trouvent un compromis. Les deux camps sont restés campés sur leurs positions sur les deux points de blocage : la modalité de désignation du premier ministre et la présidence du Conseil national de suivi de l’accord.

Pour Geneviève Inagosi, «les négociations sont permanentes» et qu’un consensus est toujours possible.

Elle estime que le temps passe alors que le gouvernement devant préparer la tenue des élections n’est toujours pas mis en place. Ce qui, selon elle, risque de ne pas permettre que le rendez-vous électoral ait lieu cette année.

«Pour être en mesure d’avoir les élections d’ici à la fin de l’année, nous devons mettre en place un premier ministre et avoir un gouvernement», a conseillé Geneviève Inagosi.
 

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