Joseph Olenghankoy: «Nous allons soutenir le Premier ministre avec notre peuple»

Reçu par Bruno Tshibala dans le cadre des consultations en vue de la formation du nouveau gouvernement, Joseph Olenghankoy a déclaré que sa plateforme allait soutenir le nouveau Premier ministre.

« Nous allons soutenir le Premier ministre ensemble avec notre peuple pour relever le défi et [lui] permettre de répondre aux besoins de notre peuple », a déclaré M. Olenghankoy mardi 11 avril à la télévision publique après avoir été reçu avec des membres de sa coalition par le nouveau chef du gouvernement.

« Chaque chose a son temps, a-t-il poursuivi. Le moment est venu pour qu’ensemble, main dans la main, nous témoignons à la face du monde que nous sommes une nation, nous sommes un peuple déterminé à mettre debout le Congo».

Bruno Tshibala a entamé ce mardi des consultations pour la formation de son gouvernement.

En dehors de la frange du Rassemblement proche de Joseph Olenghankoy, il a également reçu la Majorité politique populaire (MPP) et la Convention républicaine, deux plateformes de l’opposition, ainsi que des chefs coutumiers. Ces consultations devraient se poursuivre mercredi.

Joseph Olenghankoy et Bruno Tshibala font partie de la même frange de la coalition de l’opposition dénommée « Rassemblement ». Ils avaient contesté les nouveaux dirigeants de cette plateforme de l’opposition, Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi, et avaient créé une dissidence.

C’est dans leur groupe que le chef de l’Etat a désigné le Premier ministre de la transition qui, selon l’accord conclu par le pouvoir et l’opposition en décembre dernier, devait être désigné au sein du Rassemblement. La nomination de Bruno Tshibala a été contestée par l’autre aile du Rassemblement dirigé par Félix Tshisekedi qui a déploré « une conséquence des tripatouillages du pouvoir » faits « au mépris de la lettre et de l'esprit de l'accord du 31 décembre ».

Plusieurs pays comme la France et la Belgique ont également réagi à cette nomination, évoquant un manque de consensus.

L’accord du 31 décembre 2016 a été signé par le pouvoir et l’opposition pour assurer la cogestion du pays pendant la transition au terme de laquelle les élections doivent être organisées.

Lire aussi sur radiookapi.net: