Kamina: l’UDPS réclame la libération de ses membres arrêtés lors de la marche de l’opposition

La fédération de l’UDPS dans la province du Haut-Lomami exige la libération de quatre de ses membres arrêtés lundi 10 avril à Kamina (Haut-Lomami), alors qu’ils manifestaient à l’appel du Rassemblement pour réclamer l’application de l’accord de la Saint Sylvestre.

Les personnes aux arrêts sont le président fédéral de l’UDPS Haut-Lomami, Philippe Mokonzi, son secrétaire ainsi que deux autres manifestants.

Le président de la ligue des jeunes de l’UDPS Haut-Lomami, Betu Tshimanga qui faisait partie des manifestans, accuse la police de les avoir torturés et déshabillés en public les détenus, avant de les auditionner: 

«On nous a interceptés par une jeep de la police avec des policiers armés et des [militaires] de la garde républicaine. Il y a eu usage de gaz lacrymogène et des balles réelles.  Comme si cela ne suffisait pas, il y a eu usage de la torture. Le président fédéral Philippe  fut déshabillé, torturé et chicoté comme à l’époque coloniale».

Betu Tshimanga a appelé à la libération sans condition de personnes arrêtées, afin qu’elles se fassent soigner.

Le ministre provincial de l’intérieur, Venance Mutombo, dit n’avoir pas été informé d’un quelconque cas des tortures sur ces détenus. Il soutient que ces prévenus sont accusés d’avoir attaqué et grièvement blessé «trois éléments de la police actuellement en soins» dans un centre hospitalier local.

Les quatre prévenus «seront d’ici peu transférés au parquet» pour être attendus, annonce-t-il.
 

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