RDC: la redevabilité du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est une instance de régulation des médias en République démocratique du Congo. Il est chargé de garantir la liberté de la presse, de l’information et de tout autre moyen de communication des masses. Depuis sa création, il y a six ans, l’organe reste confronté à nombreuses difficultés d’ordre infrastructurel, technique et financier.

Locataire, le CSAC est menacé maintes fois de déguerpissement, pour insolvabilité. C’est dans ce contexte que le CSAC exerce difficilement sa mission de régulation du secteur médiatique.

Selon le secrétaire exécutif de l’ONG Journaliste en Danger (JED), Tshivis Tshivuadi, «tout est mis en œuvre  pour embrigader le CSAC et réduire sa marge de manœuvre par rapport à d’autres services de l’Etat.» Tshivis Tshivuadi estime que le ministère de la Communication et des Médias ne devrait pas exister, du moment où on a un organe de régulation du secteur.

Mais pour le président du CSAC, Tito Ndombi, le ministre fait son travail. Le Conseil fait aussi le sien au quotidien concernant la régulation des médias.

Tito Ndombi est l’invité de l’émission «Droits et Devoirs» qui se penche sur «La redevabilité du CSAC envers la population.» Il s’entretient avec Jeef Ngoy:

/sites/default/files/2017-06/090517-p-f-kindroitsdevoirscsacbon.mp3

Dans la même catégorie