RDC: les signataires de l’accord d’Addis-Abeba veulent une forte pression sur les ADF et FDLR

La Brigade d’intervention de l’ONU doit être renforcée pour éradiquer la menace des rebelles des ADF et FDLR prioritairement, qui s’emploient au terrorisme, ont recommandé lundi 11 septembre à Goma les délégués des onze pays signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba à la conférence des chefs d’Etat de la région des Grands Lacs prévue à Brazzaville au Congo.

L’Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Saïd Djinnit, parle de la pression qui doit être faite sur les forces négatives dans la région:

 «Sur la question de neutralisation des forces négatives, les hauts représentants des pays de la région ont suggéré que la pression reste forte  sur ces forces négatives notamment les ADF et les FDLR. Et à cet égard ont suggéré que, la brigade de la MONUSCO, la Brigade d’Intervention soit renforcée. S’agissant des  ex-combattants qui sont accueillis dans des camps à l’est de la RDC, il est suggéré un certain nombre de mesures visant à prendre des décisions très vives, très fortes des chefs d’Etat.»

Cette recommandation a été faite à la clôture de la session d’évaluation dudit accord.  Cette rencontre a duré trois jours.

Les participants ont aussi recommandé le rapatriement dans leurs pays d’origines de ces ex-combattants dans le meilleur délai.

 Cet accord avait été signé le 24 février 2013 dans la capitale éthiopienne par onze pays africains sous l’égide des Nations unies. Il vise la restauration de la paix dans l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité depuis plus de deux décennies. Les pays signataires s’étaient notamment engagés à ne pas soutenir les groupes armés actifs dans cette partie de l’Afrique.

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