RDC : pour le gouvernement, le passeport semi-biométrique n’offre pas de garantie sécuritaire

Dans un communiqué rendu public ce dimanche 17 septembre, le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende a indiqué que pour les autorités congolaises, « le passeport semi-biométrique n’offre pas toutes les garanties sécuritaires ».   

Le ministre de la communication et des medias a tenu à faire une mise au point, deux jours après l’annonce par le ministère des affaires étrangères de la décision de l’exécutif congolais d’invalider à partir du 16 octobre prochain les anciens passeports congolais semi-biométrique en circulation et des réactions diverses que cette mesure a suscitées.

A en croire le communiqué de M. Mende, le gouvernement a pris cette mesure «  pour le bien-être de la population ». Pour s’en convaincre, le porte-parole du gouvernement soutient dans son communiqué que le passeport semi-biométrique n’est pas fiable, parce qu’il peut s’obtenir rien qu’avec une simple photo scannée.  « Ce qui ne le met pas à l’abri de contrefaçon ou de falsification », lit-on dans ce communiqué.

Et face à ces problèmes sécuritaires, certaines puissances étrangères ont annoncé qu’au mois de novembre 2017, les détenteurs des passeports semi-biométriques congolais ne pourront plus accéder sur leurs territoires, fait savoir le ministre de la communication et des medias.

Il a par ailleurs  fait remarquer  que deux sortes de passeport, en l’occurrence semi-biométrique et biométrique, circulent simultanément en RDC.

 Cela, souligne le communiqué de Mende,  pose un réel  problème au regard des autorités étrangères quant à la fiabilité même du passeport congolais.

Et compte tenu de tous ces défis sécuritaires et migratoires de la RDC, le gouvernement réitère sa décision de ne plus autoriser la circulation concomitante de deux passeports, conclut Lambert Mende.  

 

 

Lire aussi sur radiookapi.net: