Uvira : le cholera tue 5 personnes en 3 semaines

Cinq décès ont été enregistrés au cours de ce mois sur 261 nouveaux enregistrés dans la zone de santé d’Uvira (Sud-Kivu). Le dernier cas de décès est survenu vendredi 22 septembre matin, suite à un transfert tardif d’un malade séquestré à domicile.

Dr Claude Bahizire, analyste provincial chargé de l’information et de la communication, met en garde toute personne contre la pratique consistant à diagnostiquer le cholera à domicile au lieu de le suspecter et de référer le malade :

 « Qu’il soit autorité, chef du village, autorité de base, personne n’a le droit de garder un malade qui présente des signes de cholera à la maison ou dans un dispensaire ou n’importe où. Là où l’on doit traiter un cas de choléra, c’est dans un centre de traitement de cholera. Et pour la zone de santé d’Uvira, le centre de traitement de cholera se trouve à l’hôpital général de référence d’Uvira. »

Il a appelé tous les membres du Comité de développement de santé (CODESA), les relais communautaires et les leaders communautaires, quand l’enfant fait une diarrhée que ce soit dans les églises, dans les mosquées ou à l’école, à amener l’enfant ce malade rapidement à l’hôpital général de référence d’Uvira.

Selon lui, il s’agit du premier geste d’amour qu’on doit faire pour donner au malade de cholera la chance de survivre. 

Les soins et tous les médicaments qu’on va donner au malade à l’hôpital général de référence d’Uvira, on ne va pas les faire payer; parce que le traitement se donne gratuitement, a-t-il insisté.

Claude Bahizire a tenu ces propos lors d’une séance de sensibilisation des professionnels des médias d’Uvira sur la lutte contre le choléra, organisée par le Forum des acteurs de communication pour le changement intégral (FACCI). L’activité s’est déroulée au bureau de la zone de santé d’Uvira sous la supervision de la division provinciale de la zone de santé Sud-Kivu.

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