La Police nationale congolaise (PNC) a étouffé la marche pacifique du Rassemblement des forces politiques et sociales au changement prévue lundi 16 octobre à Goma au Nord-Kivu. Cette marche devrait partir du Rond-point Signers, au centre-ville, avec comme point de chute le gouvernorat de province.
Au moment où les manifestants se sont rassemblés pour débuter l’activité, ils ont été dispersés par la police. Elle a interpellé huit parmi eux, dont cinq militants du Rassemblement et trois membres d’équipage du véhicule qui contenait le matériel de sonorisation.
La Police a confisqué le matériel et a conduit les personnes interpellées au cachot de la mairie à Goma. Les huit membres arrêtés ont par la suite été relâchés, mais le matériel de sonorisation reste toujours confisqué.
Dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue à Radio Okapi, le Rassemblement affirme avoir prévu cette marche pour protester contre la dernière déclaration du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa.
Ce dernier a sollicité 504 jours après la fin des opérations de révision du fichier électoral pour organiser les élections en RDC.
Cette plateforme politique de l’opposition estime que cette projection est une «déclaration de guerre au peuple congolais».