RDC : la répression du phénomène ‘’kuluna’’ ou criminalité urbaine en droit congolais

Le code pénal congolais ne réprime pas le phénomène ‘’kuluna’’ en soi, mais ses effets constitutifs d’infraction. Etant donné que ledit phénomène n’est pas reconnu comme une infraction en droit congolais. Cependant, il faut en témoignage devant les juges afin d’en être réprimé, si est seulement si les faits allégués sont avérés et établis en justice. C’est l’avis des professionnels de la loi notamment le premier president de la Cour d’appel de la Gombe, Jean-Marie Mpiya qui intervient dans ce magazine.Droits et devoirs se penche sur ‘’La répression du phénomène dite Kuluna ou banditisme, criminalité urbaine ou encore gangstérisme en droit congolais’’.

L'opinion se souvient encore qu'au lancement de l’opération coup de poing ou ‘’likofi’’  par la Police Nationale Congolaise au mois de novembre 2014 à Kinshasa contre ce phénomène, la joie était immense pour les habitants de la ville de Kinshasa qui avaient trouvé un ouf de soulagement face aux jeunes brigands ou malfrats qui semaient et sèment encore aujourd’hui la terreur et la désolation dans toute impunité. 

Après cet ouf de soulagement, la désolation reprend. Le phénomène refait surface.  Les Défenseurs des Droits de l'Homme, la population et la police accusent la justice de ne pas faire assez contre ces gangsters. Ils sont présentés devant les tribunaux puis relâchés quelques jours après et récidivent. C’est un cycle infernal d’un phénomène qui n’en finit pas. La police traitée d’impuissance, renvoie la balle à la justice. Les défenseurs des droits de l’homme relèvent l’impunité et l’inefficacité de  l’appareil judiciaire. Les magistrats à leur tour se défendent.

 D'où est venu le phénomène Kuluna ? Comment est-il réprimé en droit congolais ? Pourquoi on n’en finit toujours pas avec les Kuluna ? Quelle peine encourent-ils lorsqu’ils sont déférés devant la justice et reconnus coupables?

Droits et devoirs décortique cette problématique avec un des professionnels de la loi en l’occurrence le premier président de la Cour d’appel de la Gombe et les défenseurs des droits de l’homme notamment Georges Kapiamba, avocat et président de ‘’l’Association congolaise pour l’accès à la justice’’ ainsi que Robert Ilunga, président  de ‘’Les Amis de Nelson Mandela pour les droits de l’homme’’, l’ONG qui a publié plusieurs rapports sur l’opération coup de poing de la police contre ces présumés criminels. 

Ce magazine a été réalisé par Jeef NGOY MULONDA.

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