Le Potentiel : «Dites à Kabila de s’inscrire dans l’accord du 31 décembre»

Revue de presse du lundi 23 octobre 2017.
 
Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, est attendue à Kinshasa, lundi 23 octobre, dans une tournée qui l’amènera aussi en Ethiopie et au Soudan du Sud.
 
Le Potentiel développe cette actualité et reprend la lettre du sénateur américain Cory A. Booker, adressée au président Donald Trump pour recommander à Mme Nikki Haley, d’avoir une attitude ferme vis-à-vis du président Kabila.
 
«Dites à Kabila de s’inscrire dans l’accord du 31 décembre si celui-ci veut éviter de nouvelles sanctions ciblées des Etats-Unis », écrit-il dans une lettre datée du 20 octobre 2017.

A la suite de Tom Perriello, envoyé spécial des Etats-Unis dans les Grands Lacs sous Obama, l’ambassadrice Nikki Haley est réputée plus coriace et n’épargne pas Kinshasa au cours de ses différentes apparitions publiques. Sa désapprobation de l’élection de la RDC au Comité des droits de l’homme des Nations unies en dit long, scrute le quotidien.
 
Sans doute, lors de son passage à Kinshasa, le tête-à-tête qu’elle promet d’avoir avec le président Kabila sera déterminant dans les rapports entre Kinshasa et Washington, analyse Le Potentiel, qui espère que Haley arrive à Kinshasa pour baliser la voie qui mène à la première alternance démocratique de l’histoire de la RDC.
 
Politico.cd exploite aussi la lettre du sénateur Booker et se penche plutôt à présenter sa personne et sa personnalité.

«Étoile montante du parti démocrate, premier sénateur noir du New Jersey et le neuvième afro-américain à intégrer la chambre haute du Parlement américain, Booker et un groupe de six autres sénateurs ont appelé, le 3 octobre dernier, le Président américain à s’attaquer aux crises politiques et humanitaires en République démocratique du Congo (RDC)», détaille le média.
 
Actualité.cd dévoile le calendrier de Nikki Haley, et fait savoir qu’en plus de rencontrer des représentants du gouvernement, de l’Union africaine et des représentants des agences et programmes des Nations Unies, elle rencontrera des hommes, des femmes et des enfants. Haley visitera également les missions de maintien de la paix et des sites d’autres agences des Nations Unies fournissant l’aide humanitaire.
 
Félix Tshisekedi attendu à Lubumbashi
 
Cas-info.ca aborde la visite du président du Rassemblement, Félix Tshisekedi à Lubumbashi pour une visite tendue : «Nous ne reculerons pas devant vos intimidations». C’est la déclaration faite par Félix Tshisekedi sur son compte Twitter, que reprend le média en ligne.
 
Le président du Rassemblement est annoncé dans la capitale du Haut-Katanga, alors que les autorités ont interdit toute manifestation publique. Ce que déplore Félix Tshisekedi sur un ton ironique sur l’admission de la RDC au Conseil des droits de l’homme de Genève. «Pourquoi obtenir un siège au Conseil des droits de l’homme de l’ONU si c’est pour continuer à les violer ? », a-t-il lancé.
 
Le Phare rapporte que la «permanence de l’UDPS est scellée» à Lubumbashi. Des policiers associés aux éléments de la Garde Républicaine ont procédé, dimanche 22 octobre à la mise sous scellé et à l’occupation de la permanence de l’UDPS, dans la commune de Kampemba, informe le quotidien, qui cite Abraham Luakabuanga, Secrétaire national adjoint et porte-parole de Félix Tshisekedi, président du Rassemblement.
Les hommes en uniforme se sont saisis, par la même occasion, des affiches, drapeaux et T-Shirts apprêtés par les cadres et combattants de ce parti en prévision de l’arrivée de Félix Tshisekedi lundi 23 octobre au chef-lieu du Haut-Katanga.
 
«Près de 80 militants d’opposition ont été arrêtés à Lubumbashi», renseigne Actualité.cd qui cite le président de l’UDPS Lubumbashi. «Nos combattants, près de 80 ont été arrêtés par la police. Des bureaux et des documents pillés, même des ordinateurs ont été emportés », a ajouté M. Mikobi, qui considère ce bilan comme provisoire.
 
Minaku sauvé
 
Un autre sujet abordé par la presse, c’est le rejet de la pétition déposée contre le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. «Un coup d’épée dans l’eau», écrit L’Avenir.
La pétition contre le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a été rejetée samedi dernier par l’assemblée plénière de la chambre basse du Parlement. Ce, grâce à une motion incidentielle de l’honorable François Nzekuye, rappelle le journal.