Kinshasa : la police transfert à la justice 36 personnes accusées de troubles

La Police nationale congolaise (PNC) a remis vendredi 28 octobre à l’auditorat militaire les trente-six personnes accusées d’être impliquée dans les dernières  attaques á Kinshasa au mois d’août dernier. Selon le porte-parole de la police, colonel Pierrot Rombaut Mwanamputu, le transfèrement de ces personnes va permettre l’ouverture de leur  procès devant la justice militaire.

«Les trente-six prévenus, qui ont été appréhendé lors des attaques qui ont endeuillé la ville province de Kinshasa, c’est maintenant que nous venons de les transférer à la justice militaire. A partir d’aujourd’hui, le procès –qui était attendu – est ouvert au niveau du ministère public », a expliqué le colonel Mwanamputu.

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Des coups de feu avaient été entendus lundi 7 août matin dans les périmètres de la prison centrale de Makala dans la commune de Selembao et  dans la commune de N’djili (Kinshasa).

Selon les témoignages recueillis sur place, les policiers appelés en renfort tiraient pour disperser un groupe de manifestants portant des bandeaux rouges autour de leurs têtes qui passaient devant la prison centrale de Makala. Ils avaient procédé à quelques arrestations.

A N’djili, non loin de la paroisse Sainte Thérèse, les témoins avaient évacué deux blessés par balle. Selon eux, les policiers avaient tiré en l’air pour disperser des jeunes qui se réclamaient de Bundu Dia Mayala de Ne Muanda Nsemi

 

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