RDC : le Gouvernement entend faire sa part pour que le calendrier électoral soit scrupuleusement respecté


Le ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement a affirmé ce mercredi 8 novembre que le gouvernement de la RDC fera sa part pour que le calendrier électoral publié dimanche 5 novembre soit respecté.
 
« Devant ce torrent de commentaires, de prises de position parfois irrationnelles et de tentatives de remise en cause de l’indépendance de la CENI pourtant consacrée par la constitution et les lois de la République ; tout en réaffirmant le principe de la liberté d'opinion reconnue à tous les Congolais, le gouvernement entend faire sa part pour que ce calendrier électoral réaliste élaboré par la seule instance habilitée en tenant compte de toutes les exigences et contraintes qui ont été rappelées de manière honnête et transparente soit scrupuleusement respecté », déclare Lambert Mende.
 
Le Gouvernement exhorte toutes les parties prenantes au processus électoral à plus de responsabilité en ce moment précis où le pays se trouve à la croisée des chemins.
La classe politique et la société civile dans leur ensemble, recommande Lambert Mende, se doivent d’apporter à la CENI dans la mesure du possible l’appui dont elle a besoin pour mener à bien sa mission.
« Il importe que chacun accomplisse sa part pour que, pour la première fois, grâce à des élections libres, transparentes et apaisées, un passage de pouvoir pacifique et  civilisé se fasse dans ce pays qui n’entend plus revivre le drame atroce de la neutralisation politique suivie de l’assassinat de Patrice Emery  Lumumba, élu légitime des Congolais en 1961. Le destin collectif de ce pays est entre nos mains, et nos mains seules, et à défaut d'être comptables de nos propres responsabilités, nous serons tous, tant que nous y sommes, collectivement jugés à l'aune de notre patriotisme », affirme le porte-parole du gouvernement.
 
Il demande à ceux qui ont affirmé que l’initiative de la CENI n’était pas conforme à la Constitution de s’adresser, dans les formes requises, à la Cour Constitutionnelle, la seule instance compétente pour dire le droit en l’espèce.
 
Le Gouvernement rappelle aussi que la fonction première d’une élection n'est pas de congédier un (ou des) dirigeant(s).
« La fonction essentielle d’une élection demeure de permettre au peuple, souverain primaire de se choisir librement un (des) dirigeant(s). En cela, les élections que nous attendons doivent être perçues avant toute chose comme une apothéose démocratique, une véritable « fête populaire ». Ceux qui y voient comme on l’a entendu ici et là une occasion de régler des comptes ou de priver de sommeil leurs adversaires ou les animateurs de l’administration électorale ont tort », conseille le ministre de la Communication et des Médias.

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