L’insécurité qui sévit dans la région de Rwenzori (Nord-Kivu), où l’activité sismique est fréquente, empêche l’observatoire volcanologique de Goma (OVG) de surveiller les mouvements sismiques dans le secteur afin de prévenir tout risque de catastrophe naturelle.
Le directeur scientifique de l’OCG, Kasereka Mahinda, a fait cette annonce mardi 7 novembre à Goma, lors d’une conférence sur l’auto-préparation aux urgences et catastrophes locales.
Selon lui, l’activisme des groupes armés qui pullulent la région a obligé depuis 2013 l’observatoire à démonter ses équipements de surveillance, dont des séismographes. Plusieurs équipements de l’OVG ont été retrouvés détruits à chaque attaque des groupes armés dans des villages.
Pourtant, a relevé M. Kasereka, l’observatoire volcanologique de Goma a reçu mandat de surveiller la branche occidentale du rift Est-Africain qui part du lac Albert jusqu’au lac Tanganyika, voire plus bas vers le Malawi.
Dans cette partie de la RDC en effet, les fréquents tremblements de terre peuvent affecter l’activité du volcan Nyiragongo. Et si ces mouvements tectoniques ne sont pas bien surveillés, redoute le même source, ils peuvent être à l’origine des surprises désagréables et des catastrophes dramatiques.