Félix Tshisekedi, président de la plateforme de l’opposition Le Rassemblement, rejette l’interdiction des manifestations du 28 et 30 novembre décidée par le gouverneur de la ville de Kinshasa. Selon lui, personne ne peut empêcher aux Congolais d’exercer les droits inscrits dans la constitution.
« Lorsque le jour viendra, le 30 novembre, ce sera notre droit de manifester. Personne dans ce pays ne peut nous l’interdire. Pour nous, cette histoire d’interdiction des marches n’existe pas. Nous serons dans les rues de Kinshasa. Nous parlerons au nom du peuple », promet Félix Tshisekedi.
Pour le président du Rassemblement, la mesure du gouverneur est sans objet. Felix Tshisekedi maintient la marche à la date annoncée et appelle par ailleurs les Congolais à participer massivement à cette manifestation.
« Ça démontre le manque de sérieux de ceux qui pensent pouvoir donner le droit de manifester ou de le refuser. Le droit de manifester est inscrit dans la constitution. Ceux qui s’opposent à respecter la constitution sont passibles de poursuites pour haute trahison. Qu’ils méditent bien ce qu’ils sont en train de faire aujourd’hui parce que l’histoire finit toujours par nous rattraper », affirme Félix Tshisekedi.
Vous pouvez l’écouter ici :
L’hôtel de ville de Kinshasa a interdit les manifestations de la Majorité présidentielle et de l’opposition [Rassemblement] prévues à Kinshasa le 28 et 30 novembre. André Kimbuta, gouverneur de la ville de Kinshasa, motive sa décision par le souci de contenir tout débordement qui résulterait de ces manifestations.
