Nord-Kivu : le Rassemblement exige la libération de ses 36 cadres et militants arrêtés le 30 novembre

La coordination provinciale de la plateforme de l’opposition le Rassemblement au  Nord-Kivu, exige la libération de ses cadres et militants arrêtés depuis le 30 novembre, lors d’une marche interdite par l’autorité urbaine. Le Rassemblement dénonce ces arrestations qu’il considère comme un « acharnement politique et une tentative d’intimidation de ses membres ».

Cette plateforme dénonce aussi l’interpellation de Saidi Balikwisha, cadre du parti politique UNADEF transféré au cachot du parquet de grande instance de Goma, après sa libération conditionnelle, vendredi 1er décembre, par la police des polices.

« A peine qu’il a été libéré moyennant payement informel des frais, alors qu’il était en train de nous aider à faire le monitoring de tous nos membres qui étaient détenus dans le cachot du camp Munzenze, subitement, il est de nouveau arrêté et transféré au parquet. Nous exigeons que la justice oblige les services de la police de transférer rapidement les personnes arrêtées, pour que leurs cas soient examinés et qu’éventuellement ils soient relâchés. Parce que nous sommes convaincus qu’ils n’ont rien fait d’infractionnel qui puisse être mis à leur charge », affirme Jean Baptiste Kasekwa, porte-parole de la coordination du Rassemblement au Nord-Kivu.

Des sources du parquet, contactées par Radio Okapi, affirment que le début de l’audition de ces personnes a débuté depuis le  vendredi 1er décembre.  ​

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