L’UDPS exige la libération de ses 8 membres à Matadi

La fédération de l’UDPS au Kongo-Central exige la libération de huit de ses membres détenus dans des conditions difficiles au cachot du parquet de grande instance de Matadi. D’après les proches des détenus, si rien n’est fait par les organisations qui luttent pour les droits de l’homme, ils seront transférés à la prison de Matadi. Ces personnes ont été arrêtées lors de la marche du 30 novembre dernier.

Parmi les huit cadres et combattants de l’UDPS arrêtés, il y a Muanda Msuami Phaka, président fédéral intérimaire, Nguilu Tamba Cyrile, chargé de l’organisation politique, Muanza Lumbala combattant, Luyindula Mutuari, combattant  et le prénommé Albert, vice-président cellulaire de l’UDPS/ Mvuadu.

C’est depuis le vendredi dernier qu’ils ont été acheminés dans ce  cachot du parquet de grande instance de Matadi. Ces détenus affirment vivre dans des conditions très difficiles. Une cellule construite pour accueillir 10 personnes accueille aujourd’hui une trentaine de détenus.

Ils ont été entendus dimanche, a indiqué la fédération de l’UDPS Kongo-Central, ajoutant qu’ils  devraient être transférés ce lundi à la prison centrale de Matadi. Tous ces détenus ont refusé de signer les procès-verbaux. Ils qualifient leur détention d’arbitraire.

D’après un magistrat du parquet de grande instance de Matadi, ces cadres et combattants de l’UDPS sont poursuivis pour trouble à l’ordre public et  atteinte à la sureté de l’Etat.