Sankuru : les députés provinciaux interdits d’accéder à l’hémicycle jusqu’à nouvel ordre

Les députés provinciaux du Sankuru ont été interdits d’accéder aux installations de l’assemblée provinciale, à Lusambo chef-lieu de la province de Sankuru, jusqu’à nouvel ordre. D’après Charles Pongo, président de cette assemblée, cette décision est consécutive aux incidents qui s’y sont produits vendredi dernier.
 
D’après des sources proches de cette institution,  une bagarre rangée a éclaté au sein de cet établissement entre partisans de Charles Pongo, président du bureau de cette institution, et ceux de Martin Shongo, rapporteur du même bureau. Trois personnes ont été grièvement blessées et plusieurs autres interpellées par la police.
 
A en croire M.Pongo, les quatre élus auteurs de cette violence sont temporairement exclus de l’assemblée provinciale.
 
« Ils avaient perdu leur contrôle et réclamaient dans la précipitation la tenue d’une séance plénière. Ils ont été sanctionnés pour cela», a expliqué à Radio Okapi le président de l’assemblée provinciale de Sankuru, disant attendre des instructions de sa haute hiérarchie pour ordonner la reprise des travaux suspendus au sein de l’hémicycle.
 
Il demande également à la population de vaquer librement à ses occupations et d’attendre dans le calme l’issue de ce bras de fer. A la suite de cette bagarre, les activités étaient en effet paralysées vendredi à Lusambo.
 
Le président de l’assemblée provincial réhabilité récemment par la Cour constitutionnelle est en effet contesté par un groupe des députés dont le rapporteur Martin Shongo qui l’accuse notamment d’entretenir un climat malsain entre le gouvernement provincial et l’assemblée provinciale.

Ces députés réclament une plénière pour examiner une lettre de retrait de confiance qu’ils lui ont adressé.
 
Radio Okapi n’a pas réussi à joindre Martin Shongo, le rapporteur de l’assemblée provinciale du Sankuru mis en cause dans les incidents de vendredi.
 

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