La liste de martyrs congolais s’allonge sans cesse, déplore la LUCHA RDC-Afrique

Le mouvement citoyen LUCHA RDC-Afrique a eu « une pensée pieuse » pour tous les Congolais massacrés depuis l’indépendance du pays, alors qu’ils défendaient leurs droits. Lors d’un point de presse organisé jeudi 4 janvier à Goma, la LUCHA RDC-Afrique dit constater que la liste de martyrs congolais ne fait qu’e s’allonger, au jour le jour.

Parmi les martyrs évoqué par la LUCHA RDC-Afrique, il y a notamment le colonel Mamadou Moustapha Ndala, assassiné le 2 janvier 2014 à Beni. Les auteurs de tels actes criminels doivent être traduits en justice, a souhaité cette organisation citoyenne, appelant la communauté internationale à multiplier des sanctions sévères contre ces criminels.

Emmanuel Binyenye, communicateur de la LUCHA RDC-Afrique, rappelle que plusieurs Congolais ont été sauvagement abattus depuis l’indépendance du pays :

«Des centaines des congolais continuent à être lâchement abattus et massacrés. Aujourd’hui, la LUCHA et les vaillants nègres, rendent honneur à toutes ces personnes victimes de la barbarie en RDC, [qui ont été] soit réprimées avec violences ou fusillés à bout portant parce que, ayant défendus les valeurs démocratiques ou s’être soulever contre la mauvaise gestion du pays. »

Il a par ailleurs interpellé les services de sécurité à bien jouer leur rôle, qui est de protéger la population, et de cesser de martyriser cette population longtemps plongée dans la misère.

Ce point de presse a été dispersé par les éléments de la police et de l’armée. Mais, aucune arrestation n’a été signalée.  

La RDC commémore les martyrs de l’indépendance, tombés le 4 janvier 1959 sous la répression des forces de l’ordre coloniales. Ce jour-là, Kinshasa, appelé alors Léopoldville, a connu des émeutes après que les autorités coloniales eurent interdit aux membres du parti politique Alliance des Bakongo (ABAKO) de manifester. Cette révolte populaire va durer trois jours. La répression est très violente. Le bilan officiel est de quarante-neuf morts. Mais d'autres sources, notamment celles de l'ABAKO, parlent de centaines de morts.

 

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