Les groupes parlementaires UDPS, UNC et MLC et alliés devraient se retrouver ensemble «pour trouver un consensus et sauver» le Conseil national de suivi de l’accord de la Saint Sylvestre et du processus électoral, a proposé jeudi 1er février le ministre d’Etat en Relations avec le Parlement, Jean-Pierre Lisanga Bonganga. Selon lui, le CNSA ne fonctionne pas correctement.
«A travers les groupes parlementaires UDPS et alliés, UNC et alliés, et MLC et alliés-des groupes majoritaires-il est important qu’on puisse se rencontrer autour du président de l’Assemblée nationale et du Sénat pour relancer le débat», a souhaité Jean-Pierre Lisanga Bonganga, au cours d’un point de presse à l’occasion de l’an 1 de la mort d’Etienne Tshisekedi.
Pour cet opposant au gouvernement Tshibala, le mauvais fonctionnement du CNSA est dû à la contestation du président de cette structure et à l’absence de deux vice-présidents qui devaient émaner de l’UNC et du MLC.
«Il faut combler les cases. Il y a un des vice-présidents chargé du contrôle de l’avolution même du contrôle. Mais si ce vice-président n’est pas là, qui va faire ce travail ? Ça pose problèmes», a fait remarquer Lisanga Bonganga.
Il a indiqué l’actuel président du CNSA n’est pas parvenu à remplacer Etienne Tshisekedi, décédé le 1er février 2017 à Bruxelles.
«Tout le monde, pendant le dialogue, nous nous sommes mis d’accord autour de la personnalité d’Etienne Tshisekedi comme président du CNSA. Voilà que le président n’est plus et il y a eu des gens qui ont cru que quand vous êtes président du CNSA vous remplacez l’irremplaçable, c’est-à-dire Etienne Tshisekedi. Or personne ne peut le remplacer», a soutenu Lisanga Bonganga.
