Forum des As : «Candidature à la présidentielle, Félix Tshisekedi : ‘’Il n’y a plus vraiment de mystère là-dessus’’»

Revue de presse du lundi 19 février 2018.
 
La presse congolaise de ce lundi 19 février aborde principalement les questions politiques notamment le processus électoral et la visite officielle du président de la République Joseph Kabila à Lusaka en Zambie.
 
La date de l’organisation de la présidentielle annoncée au 23 décembre 2018 approche, et le président du Rassemblement Félix Tshisekedi promet de s’exprimer «le moment venu».
 
«Je me prononcerai, mais je crois qu’il n’y a plus vraiment de mystère là-dessus», a affirmé Félix Tshisekedi, cité par Forum des As, qui indique que l’intéressé l’a dit à haute et intelligible voix samedi 17 février en Belgique devant les membres de la fédération de la Belgique et de Luxembourg, alors qu’il s’exprimait sur la situation de la RDC et les enjeux politiques de l’heure.
 
Devant les « combattants » de ce parti, le fils Tshisekedi a paru déterminé : «Nous avons l’obligation de mener ce combat à son terme. Et la meilleure manière, c’est d’accéder au pouvoir et mettre en application la vision de nos pères fondateurs, dont Etienne Tshisekedi», a-t-il dit.
 
Pendant ce temps, le président Joseph Kabila, qui est à son deuxième et dernier mandat constitutionnel est appelé à se prononcer. C’est une demande du Conseil de sécurité de l’ONU, à lire sur Actualité.cd
«Les membres du Conseil de sécurité ont rappelé qu’un engagement public de la part de Joseph Kabila à ne pas briguer de troisième mandat ou à ne pas changer la constitution serait crucial pour instaurer la confiance envers le processus électoral», peut-on lire sur ce site.
 
Avec la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, Le Potentiel évoque l’hypothèse d’un possible report de la date des scrutins combinés (présidentielle, législatives nationales et provinciales).

L’inquiétude s’accroit. Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ne s’en cache pas. C’est dire que la RDC traverse une zone de très fortes turbulences avec des combats dans l’Est du pays. Une situation que la CENI, suit de très près. Ses experts travaillent déjà sur la possibilité de revoir certaines échéances fixées dans le calendrier électoral, fait savoir le tabloïd.
 
Si Nangaa, alerte, Kabila banalise, fait remarquer le journal. En visite officielle à Lusaka en Zambie, le président de la RDC promet de s’investir à fond pour rétablir la paix dans cette partie de la RDC.
A Lusaka, le chef de l’Etat congolais a discuté avec son homologue zambien Edgar Lungu. sur le renforcement des relations entre les deux pays.
 
Cependant Kinshasatimes.cd informe que le cortège du président Joseph Kabila a connu un accident de circulation le 18 février à 10 heures 35′, le long du chemin Léopards Hill, en face des ambassades de l’Arabie Saoudite et de la France, lors de la visite à la résidence de Kenneth Kaunda près de State Lodge à Lusaka East dans la capitale de la Zambie.
 
Sans accuser les autorités zambiennes de «tentative d’assassinat», un responsable de la délégation congolaise aurait confié à Watchdog qu’au minimum, c’est une négligence dangereuse de la part de la Zambie» et que la RDC exige des enquêtes. Une demande que la porte-parole de la police zambienne, Esther Mwata Katongo n’a pas refusé. Elle assuré que des enquêtes étaient déjà en cours, ajoute Kinshasatimes.cd.
 
Le site rappelle que les véhicules qui s’écrasent sur le cortège du président Kabila semble devenir une habitude. 5 personnes, 3 soldats et 2 civils, sont décédées le 13 février lorsqu’un camion transportant du ciment a heurté un des véhicules du cortège présidentiel au village Minkelo, à Songololo dans la province du Congo central. Le 5 février, un autre accident du cortège présidentiel a fait des blessés à Kinshasa sur l’avenue du 24 novembre.
 
Pour sa part, Le Journal du Citoyen écrit que des «des voix s’élèvent pour privilégier le dialogue» entre la RDC et la Belgique. L’hebdomadaire indépendant d’éducation civique rappelle que le Royaume de Belgique a été le premier à hausser le ton, en décidant de suspendre la coopération structurelle avec la RDC. Les autorités congolaises ont aussitôt répliqué en ordonnant la fermeture de leur consulat à Anvers et de la maison Schengen à Kinshasa.
 
Face à cette tension, les 18 Etats membres de l’Union européenne, et la Norvège se disent, dès lors, ouvert au dialogue avec la RDC pour pousser ses autorités à reconsidérer leur position. Kinshasa se dit prêt à jouer sa partition mais pose un préalable : «Il faut, qu’on comprenne d’abord pourquoi il y a eu cette attitude envers le gouvernement congolais, avant que nous dialoguons», a affirmé le ministre congolaise de la Communication, Lambert Mende. De son côté, la Belgique, tout en étant «particulièrement inquiète» à propos de la situation qui prévaut en RDC, se dit toujours disposée à discuter d’une remise à plat des relations entre les deux pays.
 
Dans un autre chapitre, Capsud.net annonce la grève du personnel de l’ESU dès ce lundi 19 février.

Par souci de mettre fin aux différentes réclamations des étudiants au sujet des frais académiques, le ministre de l’ESU, Steve Mbikayi avait notifié aux chefs d’établissements d’enseignement supérieur et universitaire public un nouveau taux de change pour le paiement des frais académiques : 920 FC pour un dollar américain.

Si pour les étudiants ce taux est une aubaine, cette décision du ministre enfonce les universités dans une défaillance financière. Le personnel de l’ESU a annoncé le début d’une grève générale dès ce lundi 19 février. Cette déclaration de grève générale par le Collectif syndical intervient après celle des professeurs de l’Université pédagogique nationale (UPN), renseigne le média en ligne.