Plusieurs acteurs politiques et sociaux congolais et africains militants pour l’abolition de la peine de mort ont pris part au Congrès régional africain contre la peine de mort qui s’est tenu du 9 au 10 avril dernier à Abidjan en Côte d’Ivoire.
D’après Nicolas Perroin, directeur des programmes de l’association européenne « Ensemble contre la peine de mort » et l’un des organisateurs de ce Congrès, l’abolition de la peine de mort est une tendance irréversible sur le plan mondial et l’Afrique ne sera pas épargnée, a-t-il souligné.
« En 1981, les deux tiers des pays du monde pratiquaient la peine de mort et exécutaient régulièrement les condamnés. Maintenant en 2018, les deux tiers des pays du monde ne pratiquent plus la peine de mort. Ça veut dire que la tendance est exactement inversée », a-t-il analysé.
Evoquant la situation de l’abolition de la peine de mort en Afrique, M. Perroin s’est dit optimiste, assurant que le contient allait bientôt devenir le continent abolitionniste de la peine de mort. A l’en croire, les stratégies sont en train d’être mises en place pour atteindre cet objectif.
« L’Afrique sera le prochain continent abolitionniste. Nous préparons le Congrès mondial pour l’abolition de la peine de mort. La 7ème édition aura lieu à Bruxelles et des milliers de personnes prendront part à ce Congrès pour mettre en place des stratégies abolitionnistes et c’est l’Afrique qui sera la thématique principale de ce congrès mondial », a-t-il fait savoir.
Nicolas Perroin s’entretient avec Jeef Ngoy.
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