Deux miliciens Maï-Maï du groupe Karakara ont été tués lundi 23 avril soir vers le village de Kigoma, à l’ouest de la cité de Sange, dans la plaine de la Ruzizi (Sud-Kivu), lors d’un accrochage avec les FARDC. D’après le commandant second du 341e bataillon spécial à Kabunambo, le lieutenant-colonel Mechac Yaunde, les deux miliciens venaient pour venger leur frère Karakara tué il y a deux semaines à Rugeje dans les moyens plateaux
de Mulenge.
Parmi les miliciens tués figurent le petit frère de Karakara. Il aurait récupéré le mouvement armé depuis la mort de son frère ainé tué à Rugeje.
D’après des sources locales, ce milicien descendait vers la cité Sange avec son groupe, lorsqu’il est tombé dans une embuscade d’une patrouille des combats du 341e bataillon spécial. Des sources militaires affirment que les deux miliciens tués ont été identifiés par la population locale.
Les miliciens ont l’habitude de descendre la nuit pour venir semer l’insécurité dans la cité de Sange et sur la route nationale numéro cinq, avant de retourner sur les montagnes à l’aube, a indiqué le lieutenant-colonel Mechac Yaunde. Des mesures sécuritaires sont prises à ce sujet, a-t-il rassuré, sans autres précisions.
De son côté, la société civile déplore encore des cas d’enlèvements perpétrés par les miliciens Maï-Maï ciblant principalement certains leaders locaux. Le dernier cas remonte à la nuit du dimanche à lundi au village de Mahungubwe, près de Lemera ; où un pasteur de la 8e CEPAC, Musavi Djuma, a été amené dans la brousse par deux miliciens supposés appartenir au groupe Kihebe. Il s’agit d’un deuxième cas de Kidnapping en l’espace d’une semaine.
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