Sept personnes sont mortes et plusieurs autres portées disparues après l’attaque dimanche dernier des présumés insurgés Enyele dans le secteur de Dongo dans le Sud-Ubangi, ont indiqué des sources locales mercredi 25 avril. L’attaque a visé la position des FARDC au village Mobambo, à 45 kilomètres au sud-est de Dongo-centre. Et malgré retour d’un calme précaire, la grande partie de la population est toujours réfugiée au Congo-Brazzaville.
Le nombre d’assaillants qui ont mené cette incursion le dimanche dernier n’est pas connu. Ils seraient partis de l’autre côté du Congo-Brazzaville, affirment des témoins. Ils portaient des armes blanches et à feu.
Ils seraient sous la conduite de la sœur du défunt chef de l’insurrection Enyele, Udjani, qui avait causé beaucoup de morts dans les années 2010. Ce qui inquiète la société civile locale.
Toutes les sources contactées par Radio Okapi s’accordent à dire cependant que ces assaillants ont mené une attaque surprise au village Mobambo, gardé par des militaires. Il s’agit pourtant d’une position stratégique, qui ouvre la voie à Dongo, à Imese et au village Enyele.
Ils ont réussi à tuer deux militaires, un agent de la régie financière du sud Ubangi et de blesser un policier. Dans la contre-offensive, les éléments FARDC ont également abattu quatre assaillants et en ont capturé trois. D’autres se sont sauvés dans la nature, a indiqué le gouverneur de province intérimaire, Jean-Pierre Bakakoye Yeka.
Dans la panique, ajoutent des sources locales, plusieurs habitants de Dongo ont tenté de traverser au Congo Brazzaville.
Mais, sous l’effet de la charge, la baleinière a sombré et l’on compte plusieurs disparus. Les militaires envoyés en renfort invitent la population à regagner la zone, où le calme est revenu. Entre-temps, les enquêtes se poursuivent afin d’identifier les assaillants et leurs mobiles.
