RDC : ce que la classe politique attend de la CPI

Apres le passage à Kinshasa de Fatou Bensouda, procureure de la Cour pénale internationale, l’opposition affirme attendre les résultats des enquêtes que mène la Cour pénale internationale (CPI) en RDC depuis 2004, estimant que les crimes contre l’humanité commis dans ce pays ne devraient pas rester impunis. De son côté, le pouvoir en place souhaite qu’on puisse « responsabiliser d’abord les Etats » en cette matière des crimes internationaux.

Il est inadmissible que les crimes contre l’humanité commis en RDC restent impunis, ont signifié les partis politiques de l’opposition à la Procureure de la CPI, jeudi 3 mai ici à Kinshasa. Parmi ces partis figurent l’UDPS/Tshisekedi, l’UNC et alliés et les partis membres de la dynamique de l’opposition. 

Ces partis ont insisté pour la nécessité de poursuivre les auteurs de ces crimes imprescriptibles, comme l’affirme Martin Fayulu, président de l’Engagement citoyen pour le développement (Ecidé), dans cet extrait sonore :

/sites/default/files/2018-05/04052018-p-f-kinmartinfayuluecide-web.mp3

De son côté, la représentante personnelle du chef de l’état en matière de lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d’enfants, Jeannine Mabunda, estime que la demande de Mme Bensouda de condamner les crimes internationaux commis en RDC ne fait qu’enfoncer une porte déjà ouverte.

«La RDC n’est pas une mauvaise élève en ce qui concerne la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d’enfants. Elle a déjà jugé et condamné plusieurs hommes en uniforme y compris un général et un député national», fait-elle valoir.

/sites/default/files/2018-05/040518-p-f-kinshasajeanninemabunda-web.mp3

 
 

Lire aussi sur radiookapi.net: