Deux cents soixante personnes sont mortes à la suite du paludisme, sur près de deux cents quatre-vingt-huit mille cas recensés entre janvier et mai dans la province de l’Ituri. Ces chiffres publiés vendredi 25 mai par la division provinciale de la Santé, représentent plus de 50% de hausse par rapport à la même période l’année dernière.
Le rapport de la division provinciale de la Santé révèle que la dernière flambée de paludisme avec mort d’hommes a été notifié au village Kandoyi dans la zone de santé de Biringi en territoire d’Aru.
38 personnes en majorité de déplacés de guerre de Djugu sont mortes de cette maladie aux camps des déplacés de Ngile et Ngeria à Kandoyi et ses environs. Près de deux mille personnes en ont souffert.
Les milieux non assainis dans lesquels vivent ces déplacés qui ne dorment pas dans les moustiquaires imprégnées d’insecticide sont à l’origine de cette maladie qui est maitrisée, selon les autorités sanitaires. La zone bénéficie déjà de l’appui entre autres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’ONG Save the children.
Une autre flambée de paludisme est aussi constatée dans les zones de santé de Rimba, Logo, Kambala, Nyarambe et Tchomia.
Selon la division provinciale de la Santé, l’augmentation des cas est aussi consécutive à l’augmentation du nombre des aires de Santé qui est passé de 556 à 560. Ce qui augmente le monitoring de la maladie.
