La Prospérité : « Parlement : Kabila va parler devant le Congrès »

L’annonce a été faite vendredi dernier par le rapporteur de l’Assemble nationale, lors de la clôture de la session de mars. Le président Joseph Kabila va s’adresser à la nation devant le parlement réuni en congrès, au cours d’une session extraordinaire qui sera bientôt convoquée.

Cette annonce suscite des commentaires des journaux de Kinshasa parus ce lundi 18 juin.
 
La Prospérité relève d’emblée que l’initiative vient du Chef de l’Etat Joseph Kabila lui-même. Le quotidien croit savoir que les grandes annonces seront faites par le chef de l’Etat congolais. Cette intervention du président devant le congrès intervient dans un contexte des rumeurs sur son 3ème mandat et avant la phase du dépôt des candidatures pour la présidentielle.
 
Même son de cloche du côté de Forum des As qui, commentant cette actualité, titre en manchette « Joseph Kabila peut surprendre ».

D’après le journal, le président pourrait s’adresser à la nation via les deux chambres du Parlement réunies en congrès le 20 juin prochain. Et vu l’importance de cette adresse du chef de l ’Etat, le président du Sénat Léon Kengo Wa Dondo a demandé à ses collègues sénateurs de ne pas quitter la ville de Kinshasa, relève le tabloïd.
 
« Sera-t-il l’occasion pour le Chef de l’Etat d’assouvir la curiosité de ceux qui ont toujours voulu qu’il déclare à la terre entière qu’il sera ou pas candidat à sa propre succession ? » s’interroge le confrère. Le quotidien estime que Joseph Kabila qui a toujours affiché une posture insondable sur cette question, peut cette fois-ci surprendre ses détracteurs. De l’avis du journal en effet, « tout laisse supposer que le Raïs ne se représentera pas ».
 
Une opinion que semble partager visiblement les proches du président. A en croire Le Potentiel, le président de la chambre basse duParlement aurait lâché, au cours d’une réunion tenue le 31 mai à Kingakati, que « le chef doit prendre un dauphin », rapporte le journal en citant La Libre Belgique. 

Si au cours de cette réunion, le ministre de l’Intérieur Henri Mova a rejeté cette option, le chef du renseignement et le chef d’Etat-major présents à cette rencontre ont marqué leur accord à la proposition du président de l’Assemblée nationale dans le souci, selon eux, de « garantir la sécurité du chef et pour appuyer son dauphin », lit-on dans les colonnes du quotidien.
 
Examen d’Etat  
 
 Le démarrage de l’examen d’Etat, édition 2018, intéresse également la presse de Kinshasa parue ce lundi.
 
Le Phare assure que tout est mis en œuvre pour la bonne réussite de cette évaluation nationale : les gouverneurs des provinces ont été sensibilisés pour encadrer de la meilleure façon qui soit cette session, les malles des questionnaires sont déjà arrivées dans les chefs-lieux de chaque province sous le contrôle des services de sécurité et plusieurs responsables des services centraux sont en provinces pour la supervision de cet examen, relève le quotidien.
 
Au total, 672.209 candidats finalistes vont prendre part à cette épreuve, fait savoir pour sa part Capsud.net. Ce chiffre, poursuit le media en ligne, est en nette augmentation par rapport à l’édition 2017 qui avait enregistré 632.710.

Comparé a 2017, le taux de participation en 2018 connait une augmentation de 6%, relève le site d’infos. De son côté, le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire et professionnel (EPSP) Gaston Musemena a souhaité qu’aucun n’élève ne soit inquiété, même ceux qui n’ont pas soldé leurs frais de scolarité, renseigne le confrère.
 
Passeport de Katumbi
 
L’affaire fait grand bruit. L’opposant congolais en exil a été brièvement interpellé la semaine dernière à l’aéroport de Zaventem (Bruxelles). Pour cause, il détenait selon les services belges de migration un « passeport falsifié », rapporte L’Avenir.
 
L’opposant s’est vu délivrer un permis de séjour temporaire, après avoir activé ses relations aux affaires étrangères et à l’Office des étrangers belge, relève le tabloïd qui rappelle qu’en mars dernier, le procureur général de la République avait ouvert en RDC information judiciaire, contre l’ancien gouverneur pour « faux et usage de faux » parce qu’il a eu des documents d’identité congolais pendant une période en concurrence avec la nationalité italienne qu’il aurait détenue.  
 
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