Colonel Jean-Pierre Kasongo : « L’opération d’enregistrement des porteurs légaux d’armes à feu n’est pas une tracasserie »

Le ministère de l’Intérieur et sécurité entame, lundi 16 juillet, l’opération d’identification et d’enregistrement des civils, nationaux ou étrangers, qui détiennent légalement des armes à feu à Kinshasa. Cette activité est une contrainte légale, précise le colonel Jean-Pierre Kasongo Kabwik, secrétaire national de la Commission nationale des armes légères et de petit calibre et de réduction de la violence armée.
 
« A l’issue de ce contrôle une identification nationale sera marquée sur l’arme et une carte biométrique contenant l’identité du porteur sera remise au détenteur », souligne le colonel Jean-Pierre Kasongo.
 
Cette opération va se dérouler dans l’enceinte du bâtiment de la territoriale, situé sur le boulevard Triomphal, dans la commune de Lingwala. Elle ira du lundi 16 au samedi 21 juillet, de 8 heures à 17 heures.
 
« Les détenteurs doivent amener des armes dans nos locaux 103 et 104. Il y a un personnel et le matériel de marquage mobilisés pour cette opération. Nous ne savons pas localiser tous les différents détenteurs. Ce n’est pas une opération de tracasserie, les gens ne devraient pas avoir peur », affirme le colonel Jean-Pierre Kasongo. Passé ce délai, tout détenteur d’une arme n’ayant pas fait l’objet d’enregistrement et d’un marquage sera considéré illicite et sera puni, conformément à la loi, prévient-il.
 
Il donne d’autres précisions dans cet entretien avec Taty Mapuku.

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