L’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) a dénoncé jeudi 26 juillet l’«excès de zèle » des animateurs du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication ( CSAC). Ces derniers avaient demandé aux journalistes qui ont postulé aux élections provinciales et législatives nationales 2018 de cesser d’exercer.
Joseph Boucard Kasonga Tshilunde, président de l’UNPC, soutient que le CSAC n’a aucune qualité pour prendre cette décision :
« Le CSAC n’a aucune qualité pour le faire, parce que les journalistes sont gérés par l’UNPC. Ça c’est un. De deux : lorsque quelqu’un a postulé, cela ne veut dire qu’il est déjà élu. »
Tous les journalistes qui postulent ne peuvent abandonner la profession que s’ils sont élus, a-t-il affirmé, ajoutant que le métier de journaliste est libéral.
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Alors que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) affichait mercredi 25 juillet les listes provisoires des candidats députés provinciaux, le coordonnateur provincial du CSAC/antenne du Katanga, Richard Kalumba, a invité les journalistes à ne pas tomber dans la campagne précoce.
Il a, par la même occasion, demandé aux journalistes qui se sont porté candidats de cesser de prester dans leurs organes de presse respectifs.
« Le CSAC va faire en sorte que tous ceux qui seront retenus comme candidats ne passent plus sur les antennes ou ne prestent plus comme journalistes ou éditeurs. Au cas contraire, le CSAC va faire appliquer la loi », avait menacé M. Kalumba.
