Kisangani : des officiers militaires et policiers s’engagent à protéger les civils dans les zones de conflits

Les officiers de l’armée et de la police de la Tshopo et du Bas-Uele s’engagent à protéger les civils dans ces provinces confrontées aux groupes armés. Ils ont pris cet engagement à l’issue d’un atelier de renforcement des capacités, organisé à leur intention du 7 au 8 septembre par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), avec l’appui financier du Royaume de Belgique.

Au total, vingt-cinq officiers des FARDC et de la PNC, venus de ces deux provinces en proie à quelques conflits liés aux forces négatives, ont pris part à cet atelier. Ils ont appris notamment différentes notions relatives à la protection des civils, le respect des droits international humanitaire, la lutte contre la torture et la protection des enfants dans les zones de conflits ainsi que les violences sexuelles et le genre. 

Serge Agossou, officier en charge de la protection des civils au sein du BCNUDH dans la grande province Orientale, estime que cette session vise notamment à aider les participants à remplir convenablement leur mission :

« Nous visons un travail en collaboration harmonieuse avec les forces de la MONUSCO. Les forces de la MONUSCO, les FARDC et la PNC doivent avoir la même compréhension de la protection des civils. La deuxième chose, c’est de les amener à passer un message de tolérance zéro sur les violations des droits de l’homme et surtout les violences sexuelles. »

Les participants à cet atelier se sont engagés à mettre en pratique les notions apprises et surtout assurer la restitution dans leurs unités respectives. L’une d’entre eux, Joséphine Bangala, commandant escadron police d’enfance et lutte contre les violences sexuelles, souhaite que tout agent de l’ordre qui violerait les droits des vulnérables soit sévèrement sanctionné.

Dans le cadre du suivi de comportement des unités sensibilisées, les participants ont proposé notamment l’implication des services des renseignements des FARDC et de la PNC, afin de signaler les éléments récalcitrants à la justice.