Kananga : le CRONGD exige réparation pour les victimes de la milice


Le Conseil régional des ONGD (CRONGD) estime que la réponse judicaire aux victimes des dernières violences traine à la suite du manque de procès équitables et de célérité dans le traitement des dossiers de certains détenus. Dans un rapport publié le week-end dernier à Kananga devant la presse, cette structure rapporte que plus 400 personnes poursuivies pour mouvement insurrectionnel sont gardées à la prison centrale de Kananga.

A l’occasion, le secrétaire exécutif du CRONGD, Albert Kyungu, a sollicité l’implication des autorités judiciaires pour que les auteurs intellectuels de cette crise soient également connus et que justice soit rendue aux victimes de ces atrocités.

Selon lui, les efforts fournis par les autorités judiciaires sont insignifiants. « Nous sommes encore loin de connaitre la vérité sur le déluge qui s’est abattu sur la Kasaï », a-t-il soutenu.