ACP: « Joseph Kabila à la tribune de la 73ème session ordinaire de l’ONU ce mardi »

Revue de presse du mardi 25 septembre

Les journaux parus ce mardi matin commentent l'adresse du Président Joseph Kabila à la tribune des Nations unies ce soir.

Le Président de la République s’adresse au monde ce mardi à 17h00’ heures locales (22h00 heure de Kinshasa) à l’occasion de la 73ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, rapporte l'Agence congolaise de presse (ACP).

 

Selon l'ACP, Joseph Kabila figure parmi les dix premiers dirigeants qui vont prendre la parole à la 73ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies où 196 intervenants sont programmés. Comme en 2017, rappelle l'ACP, Joseph Kabila Kabange ne manquera pas d’évoquer du haut de la tribune des Nations unies, la situation prévalant au pays et la position de la RDC au regard des questions de l’heure aux niveaux régional et international.

Au cours de ces travaux qui se tiennent à trois mois de la tenue des élections fixées au 23 décembre prochain, Joseph Kabila devrait évoquer le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo, anticipe Cas-Info.ca.

 

Cette 73ème session de l’Assemblée générale de l’ONU est organisée sous le thème « faire de l’ONU une organisation pour tous : une force mondiale fondée sur des responsabilités partagées, au service des sociétés pacifiques, équitables et durables », renseigne le site web.

 

La Prospérité pense que « ce mardi 25 septembre 2018 à l’ONU : Kabila va éventrer le boa ». Selon Barnabe Kikaya Bin Karubi, son Conseiller diplomatique, le Président de la République s’exprimera sur les questions liées notamment au processus électoral en RD. Congo ainsi qu’à la consolidation de la paix dans la Région de Grands Lacs.

 

Serait-ce le « dernier discours à l’ONU » de Joseph Kabila, s'interroge pour sa part Le Phare.

« Si Joseph Kabila respecte l’engagement pris à travers son effacement de la scène politique en faveur d’un candidat du Front Commun pour le Congo, l’on serait en droit d’affirmer que sa sortie de ce mardi après-midi à New York va être la dernière devant ses pairs d’Amérique, d’Europe, d’Afrique, de l’Asie et de l’Océanie, ou leurs représentants », présume le quotidien.

 

Dubitatif, le journal pointe un certain nombre d’éléments qui pourraient concourir à la conservation du pouvoir par Joseph Kabila : « l’insécurité qui remonte en flèche, le spectre des fraudes électorales avec la machine à voter et 16,6 % d’électeurs sans empreintes digitales, le refus de libérer les prisonniers emblématiques, l’interdiction des manifestations publiques à l’opposition et le feu vert à la majorité au pouvoir, les incertitudes du financement du processus électoral, … »

 

Pour Le Potentiel après la SADC, Kabila va faire ses adieux à l'ONU. Après 17 ans de règne en RDC et souvent absent à ce rendez-vous annuel des Nations unies, constate le quotidien, Joseph Kabila a déjoué tous les pronostics en faisant le déplacement de New-York.

 

Changer des stratégies de lutte contre les ADF

Certains médias reviennent sur les attaques des ADF contre les civils à Beni et rendent compte des réactions de certains acteurs politiques et de la société civile. 

Le docteur Denis Mukwege recommande une enquête sérieuse dans les meilleurs délais sur les tueries de Beni et que les responsables de ce massacre soient poursuivis et punis, rapporte Actualite.cd. Le médecin rendu célèbre par ses interventions chirurgicales sur les femmes victimes de fistules exhorte le gouvernement congolais à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection de la population, note le portail.

Face à ces massacres à répétition, Mgr Sikuli Paluku, évêque du diocèse de Butembo-Beni s’interroge sur la nécessité de revoir les stratégies et les méthodes d’investigation pour mettre définitivement fin à cette barbarie, indique Cas-info.ca.

 

« Depuis quatre ans, on ne compte plus les morts : qui tue à Beni ? », s'interroge Le Phare. Il est aussi navrant de constater le silence bizarre des ressortissants de ces  parties endeuillées face au génocide qui se perpétue jusque dans leurs habitations, n’épargnant personne et touchant surtout des être faibles et sans défense, regrette le journal.