Le Phare : « Processus électoral : conférence de vérité de l’opposition ce jeudi »

Revue de presse du mercredi 10 octobre 2018

La deuxième rencontre avortée entre la CENI et les candidats à la présidentielle ainsi que la démission de Nikki Haley intéressent les journaux parus mercredi 10 octobre à Kinshasa.

« Après sa rencontre avec la délégation du Conseil de sécurité le samedi 6 octobre et la seconde rencontre entre la Commission électorale nationale indépendante et ses candidats à la présidentielle du 23 décembre 2018 programmée ce mercredi 10 octobre, l’Opposition congolaise annonce, pour ce jeudi 11 octobre, une ‘conférence de vérité et de clarification sur la suite du processus électoral’ », annonce Le Phare.

Au cours de ce rendez-vous avec la presse, précise le quotidien, les 7 candidats de l’opposition à la présidentielle donneront leur position sur les questions qui fâchent, notamment la machine à voter, le nettoyage du fichier électoral, le financement du processus électoral, la campagne lancée par les laïcs catholiques contre la machine à voter, la non-libération des prisonniers politiques d’opinion, etc.

La Prospérité annonce le report de la deuxième rencontre entre la CENI et les candidats présidents de la République. Ça aurait été peut-être la rencontre qui allait apporter des grandes annonces pour le processus électoral en cours, note le tabloïd. Hélas ! « Le deuxième exercice du cadre de consultation prévue ce mercredi entre la CENI et les candidats à la présidentielle 2018 n’aura pas lieu puisque reporté à une date ultérieure. Sans surprise, ce report, dans un contexte politique tendu, laisse planer de l’électricité dans l’air sur la scène politique ».

Concernant le processus électoral, Le Potentiel estime que « le Premier ministre joue au sabordage ». Ce dernier aurait décliné l’invitation du président du CNSA, Joseph Olenghankoy pour aborder les questions liées aux élections. « Des indiscrétions glanées dans les couloirs de la Primature confirment que Bruno Tshibala décline ce rendez-vous qui devait être le plus franc possible pour sauver le processus miné par des contestations à seulement trois mois de la date fixée pour les élections. Il relègue ainsi le traitement de la question au ministre de l’Intérieur. Raison avancée : les contraintes de son agenda. Il s’agit d’une raison qui est loin de tenir dès lors que les élections sont parmi les missions prioritaires assignées au Premier ministre et à son gouvernement. »

Démission de Nikki Haley

« La démission hier de Nikki Haley, l’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies est tombée comme un couperet. Elle est intervenue au moment où plusieurs médias américains faisaient déjà état des rumeurs relatives à son éventuelle candidature à la présidentielle de 2020 », informe Forum des As.

Mardi 9 octobre, Nikki Haley s’est rendue elle-même au bureau ovale de la Maison Blanche où elle est allée confirmer sa démission auprès du Président Trump. Face aux médias, Trump a accepté cette démission, selon le journal.

« Je ne serai pas candidate en 2020, je peux vous promettre que je ferai campagne pour la réélection du président Trump », écrit à la Une de 7SUR7.CD, citant l’ambassadrice américaine à l’ONU.
Selon le média en ligne, officiellement Nikki Haley voudrait plutôt prendre une pause. Pour le moment, le vrai mobile de sa démission n’a pas encore été dévoilé à la presse.