Forum de As : « Meeting de Tata Raphaël : Pari gagné pour le FCC »

Revue de presse du lundi 29 octobre 2018 

Les journaux parus ce lundi à Kinshasa reviennent largement sur le meeting organisé par le front commun pour le Congo (FCC) pour soutenir le processus électoral et présenter son candidat et la marche de l’opposition contre la machine à voter. 

Le stade Tata Raphaël s’est révélé trop petit pour accueillir tous les militants de la plateforme électorale dont le président Joseph Kabila est initiateur et autorité morale, décrit Forum des As.  

La première sortie publique officielle du Front Commun pour le Congo (FCC), samedi 27 octobre à Kinshasa, a marqué véritablement les esprits, indique le journal. A moins de deux mois des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, ce regroupement électoral a affirmé, sans équivoque, devant les Congolais et à la face du monde, qu’il est rangé, mobilisé et en ordre de bataille pour affronter, sans préalable aucun et sans faux-fuyant, le scrutin du 23 décembre prochain et les gagner, conclut le quotidien. 

Le Potentiel qui parle d’une démonstration de force du FCC au Stade Tata Raphaël fait remarquer que cette plateforme a relevé le défi en réussissant l’assaut de ce stade. Tous les cadres du FCC sont aux anges et son candidat à la présidentielle, Ramazani Shadary est assuré de rafler la mise en décembre prochain, juge le tabloïd.  

Pour le directeur de cabinet du chef de l’État, Néhémie Mwilanya, la présence massive des militants au stade prouve à suffisance que le FCC va remporter les élections du 23 décembre prochain, rapporte Depeche.cd. 

Au cours de ce meeting, indique Cas-Info.ca, Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du FCC à la présidentielle, a assuré que les élections auront lieu le 23 décembre prochain après sa présentation officielle par le Premier ministre Bruno Tshibala. 

Actualite.cd de son côté relève que Ramazani Shadary a exhorté la population à faire confiance à la machine à voter. Il a, par ailleurs, promis de dévoiler son programme de gouvernance cette semaine, ajoute le site web. 

L’Avenir qui s’appuie sur les chiffres livrés par le Commissariat provincial de la police indique que la marche de l’opposition, le 26 octobre a réuni 4000 manifestants alors que le meeting du FCC a réuni 180.000 militants à l’intérieur et aux alentours du stade. 

Protestation contre la machine à voter 

Les tabloïds kinois commentent aussi la marche organisée par l’opposition pour exiger le retrait de la machine à voter pour l’organisation des élections libres et transparentes. 

Le Phare rappelle qu’à l’appel del’opposition, des dizaines de milliers des Congolaises et Congolais sont descendus dans les rues de Kinshasa et de plusieurs villes du pays, le vendredi 26 octobre 2018, pour protester contre l’usage de la machine à voter lors de la présidentielle et des législatives nationales et provinciales du 23 décembre 2018. 

Conformément au protocole d’accord négocié avec l’Hôtel de ville, la marche s’est arrêtée au niveau du Boulevard Triomphal et une délégation composée de principaux leaders de l’opposition s'est rendue au siège de la CENI pour y déposer son mémorandum, indique le journal. 

« Marche de l’opposition contre la machine à voter Muzito, Kamerhe, Fayulu, … : pari gagné », titre Le Potentiel. Selon le quotidien, le vendredi 26 octobre 2018, toutes les grandes villes de la RDC se sont mises en mouvement pour réclamer de bonnes élections en RDC.  

A moins de deux mois des élections de décembre prochain, le président de la CENI commettrait une grave erreur en minimisant ce énième appel de l’opposition, prévient le tabloïd.  

A part l’absence très remarquable de Félix Tshisekedi et de l’UDPS quis’étaient désolidarisés de cette marche, rappelle La Prospérité, les manifestants restants ont, cependant, porté très haut la voix de l’opposition, au sein du firmament politique congolais. 

La présence des éléments de la police nationale congolaise pour la sécurisation des protestataires ainsi que la restriction du trajet qui, à priori, devait s’allonger jusqu’au siège de la CENI, en vue de permettre à la délégation de déposer le mémorandum, n’ont nullement compromis le calcul des opposants, conclut le journal.