Le porte-parole de la police nationale congolaise (PNC) Pierrot Mwanamputu affirme qu’aucun candidat président n’a, jusque-là, répondu à l’invitation de la PNC pour remplir les formalités administratives pour récupérer les policiers qui doivent le sécuriser durant la campagne électorale. Il réagissait à la lettre du candidat Théodore Ngoy qui affirme que le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité refuse d’assurer la protection des candidats présidents de la République.
« Pourquoi ils ne veulent pas envoyer leurs délégués pour aller remplir les formalités administratives ? Je ne comprends pas. Les policiers sont disponibles. Aucun candidat n’a envoyé son délégué pour les récupérer », explique le colonel Pierrot Mwanamputu.
Dans sa lettre, Theodore Ngoy rappelle à Henri Mova Sakany, ministre de l’Intérieur que la protection du processus électoral en vue d’en assurer le caractère démocratique, transparent, crédible et apaisé passe par la protection des candidats présidents de la République. Il fustige le fait que l’un des candidats qui s’est approché de la police nationale congolaise pour obtenir cette protection n’a pas eu gain de cause.
« M. Tshiani que je cite dans ma lettre, non seulement il a contacté le commissariat général de la police, il s'est transporté jusqu'à l'office du général en charge de la protection de hautes personnalités. On lui a dit, rentrez chez vous, attendez le passage de l'équipe qui doit vous apportez la logistique et les policiers. Au moment où je vous parle, personne n'est passée », a indiqué M. Ngoy.
Il s’adresse en ces termes au ministre de l’Intérieur :
« Vous assurez fort bien votre mission de chargé de sécurité du candidat FCC. Ce dernier qui habite non loin de chez moi, venait d’être doté récemment de 4 Land-Cruiser dont deux avec gyrophares, en plus des nombreux véhicules de la police et de l’armée et d’une multitude d’éléments en tenue civile, en tenue policière et en tenue militaire. Comment le candidat président serait-il protégé lors de la campagne par des policiers que vous ne rendez pas disponibles et pour le travail duquel vous ne disponibilisez aucun moyen ? ».
