Les assemblées provinciales installées en 2007 ont été marquées par une faible production législative, constate Me Sudi

Les assemblées provinciales élues en 2007 ont été marquées par une faible production législative et la dépendance par rapport aux autorités de Kinshasa, a constaté Me Sudi Alimasi, spécialiste en décentralisation. Il a fait, ce mercredi 23 janvier, une évaluation de ces assemblées provinciales après douze ans de leur fonctionnement.

« L’indépendance des assemblées provinciales des institutions et des politiciens de Kinshasa. Je rappelle ici que nous sommes dans un régionalisme politique, il n’y a pas de tutelle du pouvoir central sur les provinces. Les assemblées provinciales devront à tout prix arracher cette indépendance dans le cadre du fonctionnement. Il y a aussi le respect de cycle électoral parce qu’on n’a pas donné à la population l’occasion de corriger tout ce qui a eu comme constat de mauvais fonctionnement.  Les nouvelles assemblées provinciales doivent procéder à l’application réelle des textes de décentralisation focalisée sur le développement local », recommande Me Sudi Alimasi.

Il recommande aux nouvelles assemblées provinciales de se démarquent de celles qui les ont prédécédées.

« Parmi les leçons à tirer, j’espère que les électeurs ont pu quand même changer la qualité des députés provinciaux parce que si on a assez d’intellectuels outillés au niveau des assemblées provinciales, il y aura un débat de fond qui pour permettre à ce que les assemblées provinciales puissent mener les mission constitutionnelle et légale normalement et se rendre un tout petit peu indépendantes », a noté Me Sudi Alimasi.

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