Forum des As : « Leila Zerrougui : la MONUSCO assure Félix Tshisekedi de son soutien »


Revue de presse du jeudi 31 janvier 2019

Les journaux parus ce jeudi à Kinshasa commentent la conférence de presse de la représente spéciale du secrétaire général des Nations-Unies en RDC, Leila Zerrougui.

L’installation d’un nouveau Président de la République en RDC, le renouvellement du mandat de la MONUSCO ainsi que la situation à Yumbi et dans la partie Est de la RDC sont les points essentiels abordés mercredi 30 janvier par Mme Zerrougui, résume Forum des As. Selon le journal, la cheffe de la MONUSCO a promis l’accompagnement et le soutien de la MONUSCO - qui demeure un partenaire du gouvernement congolais - au nouveau Président.

Mme Leila Zerrougui a demandé aux nouvelles autorités du pays de définir ce qu'elles estiment être leurs priorités pour le prochain mandat de la MONUSCO, ajoute le quotidien.

La patronne de la MONUSCO a souhaité aux Congolais une année de la stabilité, de l’unité et du démarrage vers un avenir meilleur, pour le développement du pays et la construction des relations avec le reste du monde, rapporte pour sa part L’Avenir.

Mme Zerrougui a aussi salué « l’attitude positive » des autorités congolaises qui ont demandé l’appui des forces de la MONUSCO pour « contrecarrer » les combattants FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) qu’elles accusent de planifier une attaque contre le Rwanda à partir de la RDC, ajoute pour sa part Actualite.cd.

Dans une correspondance datée du 18 janvier à Mme Zerrougui, détaille le site web, le ministre de la Défense Crispin Atama demandait « l’appui des forces de la MONUSCO » pour contrecarrer « le projet macabre » des FDLR qui constituaient une « coalition » au Sud-Kivu pour lancer un assaut sur le Rwanda.

Le Phare relève le fait selon lequel, Mme Zerrougui a fait état aux médias de l’arrivée imminente d’une délégation du Conseil de Sécurité en RDC. L’arrivée des délégués onusiens s’explique par la fin du mandat en cours de la MONUSCO et le début du prochain mandat des casques bleus en RDC dès le mois de mars
2019, avance le tabloïd.

« C’est ainsi que les officiels congolais sont appelés à dire clairement à leurs hôtes de marque ce qu’ils attendent de la MONUSCO en ce qui concerne le nouveau bail. Et c’est au regard des attentes des Congolais que le Conseil de sécurité va définir les termes de référence de ce prochain mandat des casques bleus », explique le journal.

Suspension du DG de TRANSCO

Sur un autre registre, les quotidiens commentent la suspension du directeur général de TRANSCO.

Une décision prise par le ministre des Transports, José Makila sur instruction du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, rapporte Cas-info.ca.

La suspension de Michel Kirumba fait suite au mouvement de grève déclenché depuis deux jours par les agents de cette société de transport en commun qui reprochent à leur chef la mauvaise gestion à la tête de la tête de cette entreprise publique, explique le site web d'infos.

L’intérim de Michel Kirumba sera assumé par son adjoint, note L’Avenir. Ainsi, analyse le quotidien, dans ce feuilleton, les agents de TRANSCO auront tout obtenu : le chef de l’Etat a instruit à la chaine des dépenses publiques pour que soient libérés en procédure d’urgence les arriérés dont bénéficient les équipages ainsi que tous les avantages revendiqués et la suspension du directeur général.

Avec ce qui vient de se passer à TRANSCO, conclut le tabloïd, l’on craint que le mouvement ne se généralise dans d’autres entreprises du portefeuille, qui sont du reste des canards boiteux.

Pour l’Intersyndical de TRANSCO, rapporte Forum des As, la grève n’a plus sa raison d’être car, "toutes les revendications inscrites dans le cahier de charges des grévistes ont été résolues par le Président de la République notamment la prime de 50.000 FC des agents et le treizième mois qui n’étaient pas payés ". L’Intersyndical demande aux travailleurs de mettre fin à la grève et de reprendre le travail dès ce jeudi 31 janvier, relaie le journal.

Toutefois, rappelle La Prospérité, les revendications des agents de TRANSCO n’étaient pas basées exclusivement sur leur paie, mais également sur l’amortissement des véhicules, la gestion de l’entreprise, le salaire très élevé du DG, sans oublier les achats des pièces de rechange des véhicules.