Tshopo : indignation après la profanation des tombes à Kisangani

 Le ministre provincial des Infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR) de la province de la Tshopo, Charles Angbilia, a affirmé samedi 23 février qu’il est indigné par la profanation des tombes « qui prend des allures inquiétantes dans la ville de Kisangani ».

Dans une correspondance adressée vendredi 22 février aux bourgmestres des communes de Mangobo, Kabondo et Lubunga, Charles Angbilia, condamne cet « acte criminel ».

Cette situation est observée dans presque tous les cimetières de la ville. Plusieurs centaines des maisons sont construites anarchiquement au sein des cimetières de Kamba Kamba dans la commune Kabondo crée en 1974, de Segama dans la commune Mangobo ouvert en 1974 comme à Losoko et Katanga dans la commune Lubunga. Certains acheteurs ont déjà transformé ces cimetières en champs de manioc.

Le ministre provincial promet des sanctions administratives et judiciaires.

« On a trouvé des constructions et des gens ont cassé des tombes. Ce dossier sera traité en deux dimensions : la première dimension est administrative. Si ce sont des agents de l’Etat qui ont vendu ces terrains, qui ont profané ces tombes, nous allons sanctionner à notre niveau ces cadres qui n’ont pas respecté les consignes. Et ces faits sont des infractions. Dans l’autre dimension, nous allons soumettre des dossiers aux cours et tribunaux pour des sanctions judiciaires éventuelles», promet Charles Angbilia.

Ces nouveaux occupants de ces sites affirment avoir des titres délivrés par les autorités compétentes.