La prévention et la lutte contre l'apatridie en Rdc avec Hcr: ce qu'il faut savoir pour être reconnu ressortissant de son pays

 

« Je ne suis pas apatride, parce que je détiens tous les documents officiels requis comme la carte d’électeur, l’acte de naissance, le certificat de nationalité », déclarent la plupart des fonctionnaires du ministère de la justice interrogé sur l’apatridie. En revanche, d’autres disent que la procédure pour obtenir un certificat de nationalité au ministère de la justice est difficile et lourde. Alors ils tombent dans l’apatridie. Droit et Citoyenneté, magazine de promotion des droits et devoirs civiques se penche sur « La prévention et la lutte contre l’apatridie ».  Il s’agit d’expliquer les risques de tomber dans l’apatridie, situation dans laquelle se trouve toute personne sans nationalité, toute personne qu’aucun Etat ne considère comme son ressortissant.

En effet, “Tout individu a droit à une nationalité. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité”. C’est par ces brèves dispositions que l’article 15 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 confère à chaque individu, partout dans le monde, le droit à un lien juridique avec un Etat.

La citoyenneté ou nationalité, deux termes interchangeables habituellement en droit international, non seulement elle donne à chaque individu le sens de son identité mais, en outre, lui donne droit à la protection de l’Etat et lui confère de nombreux droits civils et politiques. De fait, la citoyenneté a été décrite comme ‘’le droit d’avoir des droits’’.

Qui est ressortissant ? Qui est apatride ? Quelles en sont les causes ?

Comment prévenir l’apatridie ?

Pour élucider cette problématique, Droit et Citoyenneté reçoit principalement la l’assistante représentante en Rdc du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés, UNHCR, Jackie Keegan.

Ce magazine est réalisé par JEEF NGOY MULONDA. 

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