Lualaba : la société civile déplore les conséquences néfastes de la grève des magistrats

Depuis que les magistrats ont lancé leur mouvement de grève vendredi 2 août dernier, plusieurs dossiers sont en souffrance à la cour d’appel du Lualaba, a déploré mardi 6 août le président de la société civile de la province du Lualaba, Me Schadrack Mukad. Il demande à l’Etat congolais, employeur de ces magistrats, de décanter rapidement leur situation pour une meilleure administration de la justice.

La société civile de la province du Lualaba tire la sonnette d’alarme sur les conséquences néfastes de la grève des magistrats.

« Lorsque les magistrats du ressort de la cour d’appel du Lualaba sont en grève, c’est pour dire qu’au sein de cette cour il n’y a aucune activité, il n’y a aucun dossier judiciaire qui est sous traitement. Maintenant, les requérants vont attendre jusqu’à quand ? », s’interroge Me Schadrack Mukad.

En outre, cette grève pourrait perturber le calendrier d’activités du barreau du Lualaba : « D’ici le 12 août, les nouveaux avocats pourront prêter serment, mais ils voulaient le faire avant que les magistrats n’aillent en vacances judiciaires », a-t-il fait remarquer.

Pour que la justice élève une nation, selon lui, il faut avoir un personnel judiciaire motivé.

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Les magistrats affiliés au Syndicat autonome des magistrats du Congo (SYNAMAC) ont décrété un arrêt de travail mercredi 31 juillet dans les cours et tribunaux de la République démocratique du Congo. Ils revendiquent l’amélioration de leurs conditions de travail.

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