Kinshasa : trois civils tués en trois jours par des agents de l’ordre

 

 

Trois personnes ont été tuées en trois jours à bout portant par les agents de l’ordre à Kinshasa. Des voix continuent à s’élever pour condamner ces actes. Il s’agit notamment de plusieurs députés et ONG des droits de l’homme qui qualifient cette situation d’« exagération intolérable et d’incompétence de pouvoirs publics. » Ils exigent des réponses des autorités de la police face à ces actes successivement répétés et demandent que les responsables de ces tueries soient sanctionnés conformément à la loi.

-Lundi 28 octobre : un motocycliste tué sur l’avenue Kasavubu par un policier. Ce dernier intervenait pour rétablir l’ordre après un accident impliquant deux motocyclistes dont l’un roulait en sens interdit.

-Mardi 29 octobre : Un militaire garde du corps du lieutenant-colonel Mavinga, commandant en second de la 2e région militaire, tire sur un motocycliste en plein embouteillage au croisement des avenues Kianza et université à Ngaba

-Mercredi 30 octobre : Un policier commis à la garde du ministre provincial de l’Intérieur de Kinshasa tire sur l’administrateur gestionnaire de l’hôpital Vijana en relation avec un conflit foncier sur le terrain de l’hôpital.

 

Comment analyser cette situation ?

Invités

Peter Kazadi, député provincial de l’Udps, élu   de Kinshasa et membre de la coalition au pouvoir. 

Valery Mpoyi, communicateur de l’Ecide, parti membre de la Dynamique pour la vérité des urnes. 

Me Jean CLaude Katende, président de l’Association Africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO). 

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