Dépêche.cd : « Exécution des travaux de 100 jours, Franck Diongo alerte Félix Tshisekedi sur le danger de sa cote de popularité »

Le président national du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), Franck Diongo recommande au Chef de l’Etat Félix Tshisekedi d’ouvrir l’œil, quant à l’exécution des travaux de construction de la voirie urbaine à Kinshasa, les sauts-de-mouton en particulier, devenu objet de calvaire des kinois en ce qui concerne les embouteillages, écrit Dépêche.cd.

Il invite, à cet effet, le président de la République à diligenter une enquête à travers l’inspection générale des finances afin d’établir la traçabilité des fonds alloués aux différents projets de 100 jours dont la majorité des travaux piétine. Selon France Diongo, c’est la cote de popularité du président de la république qui entrera en jeu et poussera inévitablement aux congolais à le haïr.

« S’agit-il d’un sabotage du programme lancé par le chef de l’État » ? s’est-il interrogé, dans les colonnes de Cas-info.ca. Il propose de ramener les chaussées à leurs états initiaux, si l’on ne pourra pas finir les travaux, au lieu de laisser le peuple et surtout les Kinois peiner dans les embouteillages.

Officiellement, tous ces chantiers ont été financés à hauteur de 70%. Selon le ministre des Finances José Sele Yalaguli, les travaux exécutés sur le terrain ne reflètent pas le montant décaissé par le trésor public. Il voudrait voir les travaux évoluer avant de libérer les 30 % restants, fait remarquer le média en ligne.

Mais pour le député national, élu de Kinshasa, Patrick Muyaya, le débat des chiffres ne devrait nullement compromettre la poursuite et la finalisation des travaux des sauts-de-mouton amorcés dans le cadre du programme intérimaire des 100 jours du chef de l’Etat, poursuit Zoom-eco.net

« C’est politiquement risqué pour le FCC et le CACH de tergiverser sur cette question qui soulève colère et tension chaque jour davantage », a-t-il commenté dans un tweet posté ce mardi 4 janvier 2020.

Au sujet des travaux des sauts-de-mouton, qui piétinent, 10 mois après son lancement, le secrétaire général intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya a mis en garde les agents de l’Office de voirie et drainage (OVD) ainsi que d’autres entreprises qui travaillent dans le cadre des travaux de 100 jours, rapporte Actualité.cd

« S'il se révèle qu’il y a ceux qui ont été payés sans travailler convenablement leur place sera en prison », a-t-il menacé.

Le Secrétaire général de l'UDPS se projette déjà en 2023 (année électorale) et se rend compte qu'une année vient de s'écouler et durant laquelle il y a eu plus de disputes que le travail à réaliser au profit de la population, renchérit Forum des As.

Alors qu'à l'heure du bilan, dit-il, Félix Tshisekedi sera seul comptable devant le peuple. « Ce jour-là, personne ne prendra sa défense pour réclamer sa part de responsabilité dans la gestion de la République. Même pas nos partenaires de la coalition », analyse le SG de l'UDPS.

Arrivée de Sophie Wilmes

Dans le volet politique, l’Agence congolaise de presse (ACP) revient sur l’arrivée mercredi 5 février à Kinshasa, de la Première ministre belge Sophie Wilmès, pour une visite de travail de deux jours.

Une visite qui devrait permettre de sceller une amitié ravivée après une longue crise diplomatique belgo-congolaise liée aux reports des élections générales initialement attendues en 2016 et qui se sont finalement tenues le 30 décembre 2018, commente Le Potentiel.

Dans le même ordre d’idées, La Prospérité indique que l’axe Kinshasa-Bruxelles est à l’ère du réchauffement.

Le quotidien remontant l’histoire, et rappelle que cette visite officielle d’une personnalité belge d’un si haut rang, de la trempe de cette Première ministre Belge, intervient plus de dix ans après qu’en son temps, les Karel De Gucht, Louis Michel, Manuel Barroso, André Flahaut aient tenté d’infléchir l’évolution politique de la RDC, dans un sens ou dans un autre mais, sans  peut-être  en venir à bout de leurs visées.