Sud-Kivu : le général Dieudonné Muhima remplace Tony Mwangala à la tête de la 12e brigade de réaction rapide des FARDC à Minembwe


Le général de brigade Dieudonné Muhima, Adjoint OPS RENS au secteur opérationnel Sokola 2 Nord, a reçu le bâton de commandement de cette brigade, en remplacement du général Tony Mwangala. Ce dernier a été déployé à Bukavu au poste de l’adjoint chargé de l’administration et logistique de la 33e région militaire. 

La cérémonie de passation de commandement s’est déroulée mercredi 25 mars au sein de la 12e brigade de réaction rapide des FARDC à Minembwe, dans les hauts plateaux du territoire de Fizi (Sud-Kivu).

Ce changement au sein de l’armée à Minembwe se passe au moment où les groupes armés locaux n’ont pas cessé de faire parler d’eux. Mardi 24 mars, des Maï-Maï du groupe Ebuela Mutetezi menaçaient de se diriger vers le village de Kirumba, à 10 Km au Sud-Ouest depuis Kipupu, dans le secteur d’Itombwe, territoire de Mwenga pour attaquer la coalition Gumino - Twigwaneho après leur récente attaques contre des civils dans la région. Certains des combattants Maï-Maï ont été aperçus à Chakira et Kangwe, à environ 15 Km au Sud de Bijombo. Par ailleurs, les acteurs locaux à Bijombo révèlent que la coalition Gumino-Twigwaneho constitue la menace majeure et permanente pour les déplacés internes et les populations environnantes dans la localité.

Certains parmi ces déplacés sont obligés de passer leur nuit dans les buissons voisins pour des raisons de sécurité. 
L’adjoint chargé des opérations et renseignements militaires de l’armée au Sud-Kivu a déclaré à la presse locale à Minembwe que selon le rapport reçu au niveau local, la situation sécuritaire était relativement calme.

Le général Bolingo Matani wa Vubi affirme avoir donné des instructions claires au nouveau commandant des FARDC à Minembwe pour continuer dans le même élan que son prédécesseur en vue de stabiliser la zone.

Parmi des mesures préventives prises par les FARDC avec l’appui de la MONUSCO, des patrouilles aériennes sont effectuées régulièrement pour dissuader ces groupes armés, empêcher de nouveaux affrontements et observer leurs mouvements.

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