Actualité.cd : « RDC. Donald Trump demande à l'ECC plus d'implication dans la lutte contre le COVID -19 »

Revue de presse de vendredi 10 avril 2020.

Comme depuis le début de cette semaine, l’épidémie à Coronavirus domine encore, vendredi 10 avril 2020, les manchettes de la presse congolaise. cette question sanitaire n’est pas le seule, il y a aussi l’information judiciaire, avec notamment la mise sous mandat d’arrêt provisoire du Directeur général du Fonds national d’entretien routier (FONER).

Le président de États-Unis, Donald Trump, a appelé le Révérend  Dr André Bokundoa-bo-Likabe, Représentant légal de l'Eglise du Christ au Congo (ECC) à rester dans la prière et la lutte contre la pandémie Coronavirus particulièrement en République démocratique du Congo, apprend Actualité.cd, qui a consulté un communiqué de cette confession religieuse.

Depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020, le cumul est de 215 cas confirmés. Au total, il y a eu  20 décès  et 13 personnes guéries, 84 cas suspects en cours d’investigation, 8 nouveaux cas confirmés à Kinshasa, 3 nouvelles personnes guéries, 139 patients en bonne évolution, Aucun nouveau décès parmi les cas confirmés, et 98 tests réalisés.

A côté de l’Eglise de Christ au Congo (ECC), le cardinal Fridolin Ambongo exhorte les gouvernants congolais « à servir plutôt qu’à se servir », à l'image de Jésus, écrit Forum des As.

S'inspirant de l'évangile qui relate comment Jésus a lavé les pieds de ses disciples avant d'instituer l'eucharistie, le Cardinal Ambongo a convié les chrétiens à imiter ce geste du Christ qui traduit sa simplicité et son humilité. Lui qui était Dieu et Seigneur, il s'est plié pour rendre services à ses apôtres, a insisté le prêtre officiant.

Un message qui semble avoir trouvé échos dans le chef du gouvernement congolais avec cette assurance du ministre de la Santé, Eteni Longo : « l’argent destiné à lutte contre la propagation de Coronavirus en République démocratique du Congo (RDC) est bien géré et aucun rond ne sera détourné », indique Zoom-eco.net

« Des audits seront organisés systématiquement pour faire toute la lumière sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre le COVID-19 », a-t-il promis.

7sur7.cd aborde aussi la question du Coronavirus avec cette plainte de Pauline Mbidi Nondo, ministre provinciale de la Santé. Elle déploré le non respect des mesures d'hygiène édictées par le Chef de l'Etat et l'organisation mondiale de la santé « OMS », pour prévenir la maladie de coronavirus qui sévit dans plusieurs pays du monde.

« De fois, la population est distraite croyant que la maladie n'existe pas. Nous avons effectué une ronde dans la ville avec le maire. Partout où nous sommes passés, nous avons remarqué que les gens se regroupent à plus de 20, ils se saluent toujours par la main, les autres s'embrassent et ne se lavent pas les mains », s’est-elle indignée.

Justice

Cas-info.ca parle du dossier des travaux d’urgence des 100 jours et annonce que Fulgence Baramosi, directeur général du FONER a été arrêté, jeudi 9 avril 2020 dans le cadre des enquêtes sur le dédétournement présumé de plus de 20 millions USD, alloués à ces travaux initiés par le Président Félix Tshisekedi.

Selon le média en ligne, ce fonds devraient servir à « la réhabilitation des routes aux Nord et Sud-Kivu et ai Kasaï par la Societé SOCOC. »

Cette décision du procureur général intervient un jour après la détention provisoire du Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe, toujours dans le cadre des enquêtes judiciaires ouvertes sur le programme de 100 jours du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, rappelle Congoprofond.net

Un signal fort, salue le Comité laïc de coordination (CLC), poursuit La Prospérité.

Encouragements, soutien et respect. Tels sont les mots que le Comité Laïc de Coordination a trouvés pour qualifier l’acte d’inculpation et de mise en détention provisoire de Vital Kamerhe. Cet acte va dans le sens des appels répétés de toutes les organisations de la société civile contre la banalisation des détournements des biens de l’Etat, le laxisme de la justice et l’institutionnalisation de l’impunité.

Dans le régistre sécuritaire, Actu-30.info informe qu’en Ituri, l’armée menace de poursuivre en justice les milices actives ou en gestation pour « haute trahison. »