La prospérité : 《Vital Kamerhe : les avocats se disent confiants 》

Revue de presse de ce vendredi 24 juillet 2020

La presse kinoise dans sa majorité commente le début du procès en appel de Vital Kamerhe prévu ce vendredi 24 juillet 2020.

« Pour ce premier rendez-vous, le collectif des avocats du directeur de cabinet "empêché" du Chef de l’Etat qui n’entend pas abdiquer, se dit confiant et attend que le juge d’appel constate les vices dans le jugement rendu au premier degré », souligne La Prospérité.

Pas satisfait du verdict prononcé au premier degré, Maître Kabengela Ilunga membre du collectif des avocats congolais de Vital Kamerhe entend voir le juge de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe réexaminer les choses et constater le vice dont est entaché le jugement rendu par le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe et procéder comme de droit.

« Pour lui, le jugement était mal rendu en dépit du fait que le juge a non seulement développé une mauvaise motivation, mais surtout de ne pas avoir été à même de démontrer que VK avait signé un document attestant qu’il a reçu de l’argent, prétendument détourné », indique encore La Prospérité.

Cas-info.ca évoque, pour sa part, la visite effectuée jeudi à la prison centrale par le Secrétaire général de la CENCO, Abbé Donatien Nshole. Ce dernier affirme avoir rencontré plusieurs prisonniers pas seulement Kamerhe. 

Selon lui, rapporte Cas-info.ca, il y était pour se rendre compte de son [Vital Kamerhe] état de santé.

« C’était dans un cadre privé, personnel et pastoral. Deux jours avant, j’avais appris qu’il était très malade. J’ai reçu un de ses militants qui était passé pour parler de lui. Je lui avais dit que je trouverai un temps pour rendre visite. Je suis allé. On a parlé. Je lui ai réconforté. J’ai visité aussi d’autres personnes. C’était une visite pastorale », s'est-il expliqué avant d'ajouter que ce n’est pas l’unique personne qu’il a vue.

« Je vais à Makala chaque année. Je n’étais pas allé là-bas comme porte-parole ou envoyé pour faire quoi que ce soit, c’était une initiative privée. Ce n’est pas la première fois. Quand Franck Diongo était en prison, j’avais fait pareil. De passage à la Haye, j’avais profité pour saluer le sénateur Jean-Pierre Bemba », a-t-il précisé.

« La CENCO dément son interférence dans le procès de Vital Kamerhe » indique pour sa part », précise Depeche.cd

« Procès 100 jours : la première audience en appel renvoyée au 7 août, Kamerhe reste confiant », note pour sa part Ouraganfm.cd.

Le juge Kosi qui a présidé la composition a indiqué que la Cour s’est déclaré saisie à l’égard des prévenus et non saisie à l’égard de la partie civile, insistant qu’il faut d’abord régulariser la procédure, note ce média en ligne.

A cette courte audience, le ministère public a été représenté par le magistrat Munduku et la partie civile par Maître Koko Kayudi, avocat de la République. Le prévenu Vital Kamerhe a été accompagné par son collectif d’avocats.

 

Afrikarabia commente largement le dernier rapport de l’ONG  Human right Watch  sur la RD Congo publié le 22 juillet.

Vers un retour de la  répression politique : journalistes, opposants, manifestants, l’ONG Human Right Watch s’inquiète de la restriction des droits en RDC notamment depuis l’établissement de l’état d’urgence  sanitaire, prétexte pour limiter les manifestations politiques, rapporte Afrikarabia.

Le media rapporte que HRW a documenté au moins 39 cas de menaces et de harcèlement liés à la liberté d’expression et à la liberté de la presse dans la moitié des 26 provinces du pays.

Afrikarabia note, en outre, un musèlement  des  libertés « contraire  à  l’état  de  droit », des détenus  depuis mars pour « outrage au gouverneur », « Des atteintes à la démocratie », ainsi que des manifestations réprimées depuis mars, lorsque le gouvernement a interdit les rassemblements publics de plus de 20 personnes en vertu de l’état d’urgence décrété pour endiguer la propagation du Covid-19. 

« Les forces de sécurité ont fait usage d’une force excessive et létale pour briser les manifestations et disperser les foules », conclut Afrikarabia