Actualité.cd- RDC : « Kamerhe est rentré à Makala, la réponse de la cour de cassation attendue dans 48 heures »

Revue de presse de ce mardi 4 août 2020

Plusieurs sujets intéressent ce mardi 4 août 2020 les médias congolais parmi lesquels la saisine de Vital Kamerhe a la cour de cassation  contre l'arrêt de la Cour d'appel de Kinshasa Gombe ayant rejeté sa demande en liberté provisoire, ainsi que la fluctuation du francs congolais vis-à-vis du dollar.

D’après actulaite.cd, Le directeur du cabinet du Chef de l’Etat avait interjeté appel contre l'arrêt de la cour d'appel qui avait rejeté sa demande de mise en liberté provisoire. L’audience a eu lieu lundi 3 aout et la décision est attendue  dans 48 heures. 

« Après l'audience en chambre du conseil ce lundi 3 août 2020 devant la Cour de cassation siégeant en appel contre l'arrêt de la cour d'appel de Kinshasa Gombe rejetant pour une énième fois sa demande en liberté provisoire, Vital Kamerhe reste en détention à la Prison de Makala », indique actualite.cd

A la cour de cassation, ajoute ce media en ligne, Vital Kamerhe a soutenu que les juges de la cour d'appel de Kinshasa Gombe n'ont pas dit le bon droit en chambre du conseil. Ils ont fait un raisonnement analogique, fait de déduction sur des allégations sans preuve.

Il [Kamerhe] a demandé aux juges de la cour de re-analyser les conditions pour sa liberté provisoire en se référant au code de procédure pénale (article 27 à 32), poursuit Actualité.cd. 

Pour sa part, La prospérité évoque une énième tentative pour la liberté provisoire de Vital Kamerhe : la Cour de Cassation se prononce dans 48 heures

Ce journal rapporte que le directeur de cabinet du président « relâché quelques heures pour répondre à la convocation de la Cour de Cassation, Vital Kamerhe, avait quitté sa cellule de la prison de Makala pour comparaître à la  Chambre de Conseil dans l’affaire qui l’oppose au Ministère public. Le déclenchement de cette procédure a pour raison principale de requérir l’avis de la Cour de Cassation sur le refus de la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe de lui accorder une liberté provisoire.

Fluctuation du franc congolais

« Marché de change : le franc congolais arrête sa chute libre », note le journal Phare

Ce dernier souligne que depuis le week end, il s’observe une tendance à la baisse du taux du dollar américain sur le marché parallèle dans la ville de Kinshasa. Contrairement à ce qui était observé au courant de la semaine dernière où le dollar américain se négociait à 2035 francs congolais, le taux flottait hier dimanche autour de 1900 et 1500 francs congolais. Cette situation, selon le Directeur général de la Banque Centrale du Congo, Jean Louis Kayembe, est consécutive à la loi de l’offre et de la demande qui a produit  ses effets sur le marché libre de change. Sur le marché, il y a moins des francs congolais. Ce qui a fait que le niveau de l’offre de la devise américain à commencer à augmenter.

D’après Le Phare, « ce haut cadre de la Banque Centrale du Congo a déploré, par la même occasion, la spéculation des cambistes. Il a cependant assuré que cette période de spéculation finira par prendre fin et il y aura une stabilisation dans un délai plus ou moins court. »

Le journal rappelle la décision d’interdiction  d’affichage, par les cambistes, du taux de change ; décision prise il y a quatre jours, à l’issue d’une réunion entre le Dg de la Banque Centrale du Congo et  les cambistes représentés par leur président.

 

Renouvellement du bureau de la CENI

La prospérité de ce mardi revient sur l’épineuse question du renouvellement des membres du bureau de la CENI
D’après lui, un autre candidat aurait été présenté par  La Nouvelle Génération d’Accompagnement et de Soutien aux Actions du Chef de l’Etat (NGASA) en la place de Délion Kimbulungu Mutangala, qui serait le candidat du consensus !

« La NGASA a jeté son dévolu sur Délion Kimbulungu Mutangala comme successeur de Corneille Nangaa Yobeluo à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), renseigne la Prospérité.  Cette structure a officiellement saisi la Composante Confessions Religieuses à travers sa Présidence (CENCO) et sa Vice-présidence (ECC) le 30 juillet dernier

« Délion Kimbulungu Mutangala dispose de treize ans d’expérience électorale. Il a été successivement Porte-parole du Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Abbé Apollinaire Malumalu, Conseiller Principal et plusieurs fois Directeur de Communication et de la Sensibilisation à la CEI et à la CENI. Il est aussi expert semi-accrédité certifié du Bridge (Bâtir des Ressources en Démocratie, Gouvernance et Elections), le plus grand curriculum de formation sur les élections dans le monde », ajoute le journal

A propos du processus électoral, Le potentiel évoque le mémorandum intitulé « la lettre du citoyen », adressé au président de la République, de Iyoka Otangela-Nkumu Jean-Bedel, doctorant en Science Politique à Université de Kinshasa. Selon le Potentiel, cet analyste table ainsi sur l’inconsistance et l’inopportunité d’un forum national dans le contexte actuel  face à l’enjeu de la construction de l’Etat. 

« La convocation d’un forum national, aussi restrictif soit-il, est à ce jour inopportune, voire non pertinente par rapport aux problèmes posés et aux solutions envisagées », rapporte le Potemtiel

Ne Muanda Nsemi sorti du CNPP/ Kinshasa

 

Cas-info.ca renseigne que Ne Muanda Nsemi a regagné sa résidence de Binza/Macampagne dans la ville de Kinshasa ce lundi 3 aout 2020, après avoir été déclaré guéri de la Covid-19 par ses médecins traitants aux cliniques universitaires de Kinshasa.

Zacharie Badienga, de son vrai nom, a été d’abord interné au centre Neuro psycho pathologique (CNPP) avant d’être admis aux cliniques universitaires de Kinshasa.

Affaibli par la maladie, l’ancien député national a remercié tous ceux qui ont contribué positivement à l’évolution de son dossier.

« Médiateur dans ce dossier depuis le début, Joseph Olengha Nkoyi président du CNSA a lui aussi remercié le chef de l’État pour son implication personnelle afin de permettre à Ne Muanda Nsemi de retrouver non seulement sa résidence réhabilitée, mais aussi sa santé », souligne Cas-info.ca