Les professeurs, membres de l’association des corps académiques et scientifiques de l’université de Lubumbashi ont amorcé depuis samedi 15 août un mouvement de grève. Décision prise ce même samedi au cours de leur assemblée générale.
Ils conditionnent toute reprise par la satisfaction de leurs revendications dont l’amélioration de leur barème salarial.
« Nous demandons le manque à gagner 2017- 2018, 2018- 2019. Deux, nous demandons le trop-perçu sur les véhicules c’est depuis 2007 que le gouvernement doit à chaque professeur bénéficiaire 3000 dollars. Nous demandons la mécanisation. Que chacun d’entre nous soit payé à son grade. Nous demandons le barème salarial qui est conforme au statut de l’UNESCO, parce que la RDC est membre de l’UNESCO », a déclaré le secrétaire général de l'association des professeurs de l'UNILU, Pr Jean-Claude Moket.
Pour lui, tant que le professeur ne sera pas bien payé, l’étudiant restera la victime expiatoire.
« La vente des syllabus sera obligatoire et nous n’en voulons pas. Nous voulons que l’enseignant vive de son salaire sans oublier l’IPR. Nous avions dit même à Kinshasa que l’IPR ne pouvait être appliqué que lorsque le salaire était amélioré. On ne peut pas appliquer l’IPR tant que le salaire n’est pas amélioré. C’est comme qui dirait que nous, nous n’avons que les devoirs et pas de droits. Et ça, c’est inacceptable. Tant que ces revendications ne seront pas répondues positivement, et bien à l’université de Lubumbashi, il n’y aura pas cours », a-t-il indiqué
